Dissolution de la guilde.

( excusez moi j'avais la flemme d'écrire, je dépose un pavé pour me faire pardonner )

Je devais être le seul à avoir remarqué la disparition de Spade. Je laissais les autres à leurs réparations, et partis vers la forêt. Spade seule n’est pas importante, mais sobre, c’est un vrai danger pour nous tous. Je devais l’arrêter. Je pris une des bouteilles avec un fond de rhum, un appât en quelque sorte, et me camouflai à la lisière du bois. Il faisait sombre et j’étais parfaitement invisible. Fort heureusement, car la forêt était peuplée de félins de grande taille, armés de longues dents acérées.
Je pris la rapière généreusement offerte par Lisie en main, tout en avançant en balayant les arbres du regard. Mais où donc Spade s’était-elle enfuie. Je levai la tête pour voir des fruits à la couleur rouge. De mon vivant, j’aurais pris la peine de grimper. Désormais je préférais manger Spade ou bien un de ces gros chats. En fait, j’avais faim de viande. Je cherchai un tigre des yeux, donc. Je me déplaçai silencieusement, passai derrière un arbre, et je trouvai une mère et ses petits dans un fourré. Les petits jouaient entre eux en émettant d’ignobles petits grognements, tandis que la mère lavait amoureusement l’un d’eux avec sa langue. J’approchai de la mère. Elle leva la tête et regarda autour d’elle en reniflant. Je puais la mort, je pense, puisqu’elle se leva et grogna en ma direction.
Elle poussa son petit d’un coup de tête, il partit vers les autres. La mère se leva lentement en fixant l’ombre que j’étais. Me voyait-elle ? Je suppose que non puisqu’elle ne réagit pas quand je sautai et lui fendis le crâne en deux. Sa cervelle s’écoulait allègrement par l’énorme orifice que je lui avais gentiment fait. Je salivais d’avance de mon festin. Les petits avaient cessé de jouer quand leur mère fût tuée. Ils me regardaient, fixement, prêts à fuir. Mais je ne leur laissais pas cette chance… Je m’élançai vers eux et en fauchai un avec le tranchant de mon arme. J’effectuai une rotation pour trancher un second en deux. Je profitai ensuite de mon inertie pour donner un coup de pied majestueux au troisième qui s’envola, s’écrasa contre un arbre et retomba lourdement au sol, inerte. Enfin je jubilai en tuant le dernier de la même manière que sa mère, à plus petite échelle. Je mangeai.
La fourrure de la bête morte semblait plutôt imperméable. Je la dépeçai du mieux que je le pouvais, elle pourrait faire un bouchon de qualité pour le navire. Je laissai les lionceaux mort à leurs places, sans y toucher, repus. Je repartis à la recherche de Spade, ma cape sur le dos. Je marchai, toujours camouflé lorsque je vis un tigre mort. J’approchai, surpris, car s’était un indice potentiel. Le tigre avec la face massacrée, un sillon de 1 pouce de large au travers de la tête, qui correspondait plus ou moins à l’épaisseur du bouclier de Spade. J’en déduis qu’elle est passée par là. Je continuai ma route jusqu’à une clairière à l’herbe verte. Je m’avançai dans l’ombre des arbres, et je vis Spade.
Elle était assise au centre, et regardait autour d’elle. Elle bavait un coulis à la couleur rouge, qui devait être le jus des fruits perchés sur les arbres. Je jetai un œil à coté et vis l’arbre aux fruits rouges au sol, sauvagement tailladé. Je retirai mon camouflage et m’approchai d’elle pour la ramener au bateau.
« Hé ! La sin’Do ! On t’attend pour repartir alors tu rappliques, il reste à boire dans le bateau ! »
Elle ne réagit qu’au mot « à boire » en me lançant un regard interrogateur. Elle avait l’air complètement stone. Je soupirai et marchai vers elle. Elle badait complètement. Je lui jetai ma bouteille à moitié vide. Elle la regarda, quelques instants, cligna les yeux à deux reprises, puis la déboucha pour engloutir le rhum à l’intérieur. « Pourvu que ça tienne jusqu’au retour » me dis-je.
« Suis-moi » lui lançai-je. Nous repartîmes vers le navire.

Je sortais alors de la cale, gagnant le pont du navire. Mon pentalon en lin imbibé d'eau de mer ne céssé pas de tomber, je serait ainsi un cran supplémentaire de ma ceinture.
J'arrivai sur la plage; le sable était encore chaud malgré l'heure tardive et le couché du Soleil déjà depuis longtemps passé. Au loin, a travers ma longue vue bien amochée,
j'appercevais l'arbre que j'avais joyeusement taillé. Ses fruits avait beau m'avoir rendue completement folle pendant quelques instants, je me sentait comme "Attirée" par eux.
Je gagner alors l'arbre et en arracha les fruits. Comme ensorcelée je croquais a nouveau l'un des fruits...
Rebelote a peine quelques instants plus tard j'avait de nouveau des visions.
-"Tous a l'abri, un Tsunami ! " Hurlais-je en voyant une imensse vague venir vers la plage.
Bizarrement personne n'avait était inquiété. Je me rapellais alors des effet hallucinogène du fruit. Je rentrais au bateau des fruits plein les mains et jusque dans
mon décolté. Dédé était sur le pont du navire, boitant. Il venait de se planter un clou de l'épave, dans le sabot et agitait ce dernier pour enlever le bout de fer mal placé.
Je lâchaiss mes fruits au sol.
-"Laisse Lisie, j'vais t'aider ma vieille" Lui dis-je en enlevant le clou.
-"Lisie ? Euh... Merci Izalia, mais moi c'est Dédé..."
Rélisant que les fruits venaient même d'intervertir le physique de Lisie avec celui de Dédé, je tentais de trouver une parade.
-"J'ai dit Lisie? Nan ! Tu t'trompe la vache!"
Dédé n'y vue que du feu. Je lui tendai un fruits, qu'il prit et croqua a pleine bouchée. Je regagner alors la cale, deposa les autres fruits sur un tonneau fermé et partit m'allonger dans ma couchette de corde, attendant le retour des autres.

Le fruit était délicieux, la chose la plus délicieuse que j'eus mangé de ma vie.
Mais quelques secondes plus tard, ma vision se troubla, tout devint rouge, puis bleu, puis vert et reprit enfin des couleurs à peu près normales.
Me sentant mal, je décidais alors d'aller me reposer dans la cale. Je descendit lorsque j'entendis un son étrange, de plus en plus fort...
En sortant mes armes, je m'aperçus qu'elles étaient différentes de celles que j'avais d'habitude, elles étaient plus grande, plus colorées.
J'arrivais dans la cale, lorsque j'aperçus une tentacule qui dépassait de derrière une caisse. Je me précipitait à un endroit où la vue serait libre, et je le vit. C'était un monstre plein de tentacules et d'yeux, qui dégageait une odeur étrange de rhum. Bien décidé à détruire cette créature, je lançait une boule de lave dessus qui la traversa et enflamma le bois du navire.
La créature se transforma en un cheval bleu, et je détruit un autre morceau de navire en donnant un grand coup de masse qui lui passa a travers... Puis je m'évanouis.

J'avais semblait il un peu abusée sur ce point. Ayant entendue tout un vacarme venant de la calme, je m'y précipitait me rappelant avoir vue Dédé y entre, peu après qu'il eu manger mon fruit.
Sur la gauche un morceau du navire était en feu, tandis qu'au mileu de la cale Dédé était inerte.
De l'eau sortait d'en dessous de lui; probablement avait il dût tomber sur un trou qu'il avait lui même fait a la masse.
Toujours était il que la cale se remplissait peu à peu. L'état dans lequelle était déjà le navire n'arrangait rien.
J'arracheai quelques planches de bois des flancs du navire pour boucher le trou sous Dédé.
Pour sa il fallait déjà réussir à bouger la bête. Après plusieurs tentative je jettait l'éponge et décida d'employer une méthode un peu moins pacifique.
Je sortait de mes cheveux une aiguille qui les tenaient attachés entre eux. La chose était sacrément pointue... "Un bien bel outil de torture" penssai-je.
Je planta alors sournoisement l'aiguille dans la queue de Dédé. La bête se reveilla en sur-saut et hurlà:
-"Aaaaaaaaaaaaaah! Iza, je vais te bouffer"
J'avais compris que j'y était aller un peu fort. Dédé m'empoigna et me fît valdinguer a travers la cale. J'heurter un tonneau à l'autre bôut et tombait a terre.
-"Dédé, le navire prend l'eau" Fît-je gentilement remarquer a Dédé, pas rencunière pour un sous.
Dédé se retourna et compris qu'il était urgent d'agir. Il fonca enrager vers moi. J'avais très peur, et me recroquviller sur moi même de peur qu'il ne me face du mal. Avec sa force de titan
et un brain de rage, il me poussa violement sur le côté et saisit le gros tonneaux qui était derrière moi, le portant en l'air il marcha jusqu'au trou dans la coque du navir et déposa le tonneau.
Jamais avant je n'avait vue qui que ce soit porter ainsi un tonneau plein a travers toute une pièce.
La fuite était a présent colmater, Dédé pût s'en donné a coeur joie sur moi.

Je levais mon poing, prêt à frapper Izalia lorsque je senti un choc sur mon crâne...
Orichalque venait de fracasser une planche sur ma tête. Néanmoins, l'état de rage dans lequel j'étais m'avait rendu plus résistant. Je donnai un coup puissant dans sa direction qu'il esquiva avec facilité.
Puis Lisie arriva et elle m'immobilisa les pieds dans de la glace. Orichalque se glissa dans mon dos et me roua de coups que je ne pus rendre, dans l'incapacité de me tourner.
Finalement, je m'avouai vaincu.

"Ah, désolé Dédé, j'ai mangé des trucs bizarres et je t'ai pris pour un ours." Lui dis-je, ironique, une fois qu'il c'eût avoué vaincu (Subjonctif plus-que-parfait, noraj ! ).
"Pas mal, sinon, bravo. Le bateau est en flammes, dans un état lamentable. Vous avez du boulot de réparation bande d'abrutis, vous avez jusqu'à demain à l'aube pour réparer tout ça. J'vais pas me fouler, ça c'est sûr. "

Je sortis en ignorant la rafale d'insultes à mon égard, jetai un oeil à Spade, qui avait saisi un tonnelet de rhum, et s'en donnait à cœur joie, puis je marchai silencieusement sur le sable, en réfléchissant à haute voix. Mes années aquatiques m'avaient pourri la cervelle, je pensais. Effectivement, j'étais devenu un brin moins sadique qu'avant. Je vieillissais, peut-être. "Enfin... Vieillir pour un mort-vivant... Qu'aurais-je fait, un an auparavant ? Je ne leur aurais pas éclaté le crâne, tout de même... Sauf à Woodruff ... Ah, je sais... Je pourrais aller trouer la coque avec mon épée... Leur ajouter du boulot. Ou alors répandre de l'alcool et l'allumer... Ou sinon je pourrais larguer l'amarre et les laisser couler au loin... Ou alors je pou... " Une voix m'interrompit.
" TA GUEULE !!!" Spade m'entendait, je crois. "Tu la fermes raclure de non-mort, je bois en silence, en SILENCE !!! " Je l'ignorai, et repartis plus loin.

Je marchai quelques minutes, et aperçu un crabe géant à carapace cendrée, en période juvénile, au loin. J'avais faim, ça tombe bien. Je pris mon arme en main et couru à sa rencontre. En un instant je lui plantai mon épée entre les deux yeux, attendis qu'il soit mort, puis le retournai pour siroter sa viande crue. Un délice. J'étais assis en tailleur, en regardant le soleil mourir, pour céder sa place aux étoiles.Je pus enfin me repérer, repérer notre position par rapport à la Baie. Nous étions à quelques milles nautiques de cette dernière. Un à deux jours de bateau, et environ trois semaines à la nage. C'était une assez bonne nouvelle que nous eussions pu nous trainer si loin. Je terminai mon crabe, lavai bien la coquille avec mes ongles, puis je fis deux trous dedans, horizontaux, espacés de cinq centimètres environ, pour enfin enfoncer la coquille sur ma tête. Magnifique casque de fortune, me dis-je. Enfin, je m'allongeai au sol, pour feinter la mort, espérant d'attirer d'autres crabes pour compléter mon ensemble "crustacéidal" . Je tombai dans une sorte de léthargie, proche du sommeil chez l'humain, quelques minutes après.

Impossible de boire tranquil sur ce navire! Entre la vache qui fait un boucan pas possible avec ses gros sabot, Lisie qui arretait pas de proferer des insultes sur l'autre cadavre qui dans son coin cherchait comment nous emmerder et Iza qui chantait comme un casserole je decidais d'aller boire un peu en retrait du bateau.
La nuit etait tombe et avec un peu de savoir faire en navigation on pouvait deviner notre position. Helas, je ne savais pas le faire
Par contre il y a une chose que je savais tres bien faire, l'alcool! (et le boire aussi mais ca tout le monde le sait.)
Je pris quelque fruit d'Iza et partit transformer tout ca en alcool.

Il faisait presque deux heures que je n'avais pas bougée de derrière mon tonneau, je fredonnais depuis tout ce temps, encore notre petit Hymne:
-"Yo oh, sur l'heure ... Hissons nos couleurs...Hissez Oh ! ...L'âme des Pirates... Jamais ne mourra !"
J'avais pus constater que ceci ne plaisait guère a Spade, qui prit sa bouteille et s'enffuie. En près de deux heures, rien d'important ne c'était passé. Le Bateau était toujours dans un si bon état.
Personne ne semblait vouloir se mettre au travail. Exasperer je me levai finalement en penssans a voix hautes :
-"Eh bien, si personne ne se bouge le train arrière, jen'vois pas pourquoi j'en ferais autant."
Alors que je passais devant la reserve d'alcool, une bouteile vide, me filla a toute allure sous le nez et vint s'écraser sur la coque du navire.
-" La ferme Iza ! Le temps, c'est d'l'alcool... J'ai d'l'alcool, alors a bas l'temps ! Et puis ... Il est parfait mon Bateau ! Il pourrait faire, il pourrait traverser l'Maelstrom sans problème !" Affirma Spade un peu éméchée.
Bien que Spade fût sur se ce qu'elle avançait, j'en doutai fortement. Et je savais bien que si personne ne se mettait au travail, on sortirai jamais de cette île. Je sortie donc pour aller trouver de belles planches de bois bien seches pour rafistoller notre vieux rafiot. Sur le pont je retrouvai Lisie.

"Et voilà !"

Je n'avais pas eu à attendre longtemps, les crabes étaient venus en masse. J'en tuai un dernier, rongeai l'intérieur de sa carapace frénétiquement, puis je la cassai sur un rocher à plusieurs endroits stratégiques pour la poser sur mon torse. Je la nouai avec une liane à celle sur mon dos pour terminer ma tenue de tortue. J'avais vraiment l'air d'un cadavre. Mon armure de carapace était sans doute aussi solide que de la plaque, mais... Tellement rigide que je n'avais aucune souplesse. De plus la couleur sombre des coquilles me donnait une couleur sombre, une sorte de marron - gris plutôt funeste. Aucune élégance. Bref, je repris mon sabre en main, émoussé à force de gratter les carapaces, puis je repartis vers le navire afin de voir l'avancée de l'équipage, en chantant:

"TMAT... Assassin' turtles ..." Tout en tapant un rythme, lourd, sur ma coquille recouvrant ma tête.
"TA GUEULE !"

Spade était sur le pont, en train de siphonner une bouteille. Elle n'avait même pas remarqué ma tenue, je crois. Enfin, c'était normal. Je descendis l'escalier, raide comme un bébé congelé, puis j'arrivai à la salle des canons. Le sol était toujours abimé, mais les principales failles dans la coques étaient rebouchées. Je continuai ma route vers la cave, l'épée dégainée dans le but de leur faire peur. J'arrivai au dernier escalier, pas un bruit. Étrange, je descendis, lentement, toujours aussi raide. Une marche, deux marches... J'atteignis enfin la dernière marche, me demandant ce qu'ils faisaient pour qu'il n'y ai aucun bruit. Je jubilai une seconde, imaginant qu'ils étaient tous morts, puis je fis un pas dans la cale...

"Gniiii..."

Une planche avait grincé, trahissant la discrétion des membres de l'équipage postés en embuscade dans la cale. J'avançai en soupirant, puis je lachai un simple :

"Amat..."

Un coup m'interrompis. Je ne vis qu'une lourde barre s'abattre sur mon casque, l'explosant au passage. Je tombai lourdement sur le sol, puis sombrai.