Dissolution de la guilde.

Bien tout est dans le titre.

Je sais qu'il était prévu que même s'il n'y avait plus personne dans la guilde je laisserais Le Bloody Sail existant, et bien je me suis encore menti à moi même il faut croire.

Ne nous leurons pas : la majorité des personnes dans la guilde ne se sont pas connectés depuis environ un mois :
Je sais les cours sont trés prenants et moi aussi ça me saoule de ne pouvoir jouer réellment que le week end.

Mais j'aurais du voir la réalité en face : une guilde exclusivement Rp ne peut exister sur Ivalice.
Nous étions bons amis mais ça s'arréter là, Rhaë Orichalque l'avaient bien compris en allant de temps en temps sur Prophecy et autre : le PvE et PvP ça compte aussi.

Je ne veux pas vous dégouter mais vu que vous vous ennuyez lorsqu'il n'y a personne de co et que vous hésiter à /gquit de peur de me décevoir, et bien j'ai encore plus de honte envers cette guilde fantôme.
Je vous délivre de cette souffrance et ainsi vous pourrez affronter WOLTK qui arrivera sous peu sur nos serveurs avec d'autres personnes dans d'autres guildes bien plus peuplées, et qui sait ? peut etre serons nous tous dans la même guilde au final ?

Voila cette décision a été dure à prendre mais elle en vaut vraiment la peine.

Je vous laisse environ jusqu'à début novembre pour vider la guilde avant qu'elle ne soit /gdisban.

Bonne Soirée et je vous garde en ami.

Que la guilde repose en paix comme Ibrium.
Façon RP :

"La gazette de Baie du Butin Samedi Edition express.
Les Membres de la Voile Sanglante, Section Bloody Sail ont racrochés les armes.
Pourchassés depuis trés longtemps par nos services nous n'avons plus aucune trace d'eux. Les attaques ayant cessé nous en avons conclu à une démission de leur capitaine.

Cela a pu se vérifier par un de nos infiltrés auprés du navire de l'amiral Firallon qui a pesté, je cite :"Putain de lâches si je les retrouve et je les pends à la grand quille ! Il vont voir si on peut se moquer de moi comme ça !"

En attendant Cabestan devrait rester calme pour un long moment."

J'espère qu'on se fera quand même quelques sorties rp organisées sur le forum

Ce qui devait arriver est arrivé ca aura quand même tenue pas loin d'un an je crois en tout cas belle aventure.
En tout cas si la guilde est ban je ne chercherai même plus a me co sur Iva bien que je n'ai Internet qu'une fois par moi et plus de souris sur mon pc.
Enfin bref en RP ca donne:

"La gazette de Baie du Butin Samedi Edition express.

Le Cadavre d'une elfe de sang a été retrouvé sur les cotes de baie du Butin.
Il semblerait que cette personne était Spade Kalimdora une des femmes pirates de l'équipage du Bloody Sail.
Elle était porte disparu depuis plusieurs mois déjà.
La cause de la mort reste encore inconnu."

Bye les gens.

Hum, ça devait arriver. Je vous souhaite a tous un bon jeu sur ivalice, Je suis partis sur Serveur Officiel, je vous file mon adresse MSN si vous cherchez a me causer:

Unknownthekiller@hotmail.fr (kikooadressepowa)

RP:
"La gazette de Baie du Butin Samedi Edition express.
Le mort-vivant du nom de Orichalque, meurtrier potentiel de 9685 Gobelins du Cartel Gente-pression
a déposé ses armes Hier matin a l'entrée de la Baie du butin. L'exécution aura lieu demain,
a l'aube, a la potence de Gadjetzan. Son cadavre sera ensuite immolé et jeté a la mer."

Bah ne pleurez pas.
Moi en tout cas j'ai gardé du monde en ami.
Et je compte bien vous prevenir si on doit se faire un truc Rp.

Sans rancunes dans tous les cas!
Faut dire que le roleplay est Difficile sur Ivalice :
-Trop de Kikoololz
-Trop de gens qui n'ont jamais Roleplay sérieusement
-Trop de gens qui n'ont jamais roleplay mais qui n'aiment pas ça
-Trop de gens .

De toute façon, une guilde roleplay sur Ivalice c'est un boulet quand y'a personne. On a un Tag magnifique sous son nom, c'est clair, mais ça coupe court a tout PvP et PvE de guilde !

Enfin, la guilde est décédée. Merci à tous ceux qui ont navigués avec nous !

PS: Si vous me chercher, je suis sur Cho'gall, nommé Poisonous, un voleur Mort-vivant qu'a la classe :]

Faut pas pleurer mais l'experience Bloody Sail malgre l'echec a etait plutot plaisante perso j'arrete totalement WoW et le suppr de mon pc j'irai ptete faire un tour du cote d'Aion si je dois me mettre a un mmo ou si par miracle Iva ouvrait un serveur 1.12 viable enfin comme pour Ori mon ad msn est ice-crime@live.fr mais normalement vous en aurez pas besoin ^^

bah bien sur que nan on va pas pleurer *.* Sans rancune !!!

Le Capitaine Lidz du Cartel Gentepression arrive au bureau du Baron, la queue entre les jambes.

"-Sir...
-Oui?
-Euh... Le Navire de votre Cousin... Il à sombré a 20 miles nautique de Baie du Butin.
-Comment? Qu'a t'il bien pus c'passer?
-Le Crane d'Acier à était attaquer monsieur...
-Attaquer?... Des Pirates?"

Le Capitaine fait rentrer dans la salle deux gobelier qui transporte un panier adréssé au Baron.

"-Les coupables, monsieur, vous ont adréssé ceci..."

Les deux Gobelins dépose le panier sur le bureau du Baron qui constate avec éffroi que la tête décapité de son Cousin y baigne dans le sang. Planté avec un clous sur la tête du Gobelin, un tricorne de Pirate, puis une rose rouge ensérrée entre ses dents. Une petite lettre, est retiré par les soin du baron du fond de la gorge de son cousin.

"-Très chèr Baron Revilgaz, laissez moi me présentée. Je m'appelle Izalia, il y a cela environ un an je fesai partie de la Voile Sanglante .
J'ai servit sous les ordres du Capitaine Woodruff, a bord de la bête Noir de votre Cartel: Le Bloody Sail. J'ai eu vent que certains de mes anciens camarades étaient portés disparus, et que certains d'entre eux était très certainement mort... Peu être par vos propre soins. Alors je vour preirai mon bien détéster Baron, de bien vouloir considéré ce coup de maître de ma part comme la signature de présence , belle et bien en vie dans "vos mers". Je vous transmet également en passant les plus cincères salutations de la part de votre cousin".

Chaud...Chaud...Il fait chaud...

J'ouvris les yeux... Une vive lumière s'engouffra dans mes orbites, me brulant l'intérieur même de ma tête.

"Nom de dieu... Je suis encore de ce monde... "

Je bougeai lentement mes membres, afin de voir si j'étais encore complet. Bon, il me manquait ma jambe gauche, et mon annulaire droit.
Je me levai avec difficultés, et regardai autours de moi. Une vaste plage au sable grossier, sombre, un paysage désertique parsemé de hauts pics de pierre rouge, envahis d'abeilles.


" Tanaris... Non, Silithus... "

Ma tenue était fichue. Plus de chapeau, une seule botte pourrie par le sel de la grande mer, ma chemise déchirée dans les récifs. Seul le cuir de mon pantalon avait résisté à l'eau.
J'avançai lentement vers l'Ouest, à cloche-pied, puis me vautrai après quelques mètres. Je lançai une volée de jurons, puis regardai au sol.
Ma jambe gauche, formidable. Je la ramassai, puis l'enfonçai dans mon bassin. Miracle, elle tient. Je fis quelques pas, normaux, puis pensai à manger. J'attrapai un lézard, l'avalai, puis une de ces grosses abeilles, un silithide, qui me suffit amplement.

Je récupérai une des pattes de mon abeille, la fis longuement sécher au soleil, si bien qu'a la fin de la journée elle fût parfaitement dure, utilisable au combat. La nuit tomba. Je me repérai grâce aux étoiles. J'étais au Sud Ouest de Silithus, à quelques lieues d'un temple étrange. J'essayai de me remémorer ma carte de Silithus. Il y avait un village au nord. Ainsi je partis en direction de ce village : Le fort cénarien. J'arrivai le lendemain, à l'aube. Les estafettes de garde semblaient être épuisées par la nuit, et n'attendaient que la relève : Des proies de choix.

Je m'approchai discrètement, par derrière, d'une estafette isolée. Elle ne sentis pas ma présence. Si bien que je lui enfonçai violemment la griffe, au bout de ma patte de Silithide, dans le cou. Le sang jaillit un court instant, puis elle tomba à mes pieds, morte. Je lui pris son armure, et l'enfilai. L'armure en elle même était un peu grande, et les chaussures un peu petites, mais cela me suffit, pour l'instant.
Je lui pris en même temps son sabre, une épée fine, longue, et parfaitement aiguisée. Je fouillai dans les poches de ma nouvelle armure. J'y trouvai un vélin de bonne qualité. Il me donna une idée. Je plantai une de mes phalange dans le cou de l'elfe morte, et commençai à écrire sur mon vélin, en lettres de sang.

" Salutations, Ô mon cher baron Revilgaz. J'ose espérer que tu te souviens de moi, Orichalque. Je prends grand plaisir à t'annoncer mon retour dans ta chère baie, et te conseille d'avertir tes gardes gobelin puants, car il est probable que tu sois mort dans l'heure qui suivra la lecture de cette lettre. "

Je signai sauvagement la lettre, un rictus malsain sur le visage, puis la glissa discrètement dans la boite à lettre du fort cénarien. Je descendis vers l'écurie, en toute discrétion, y entrai, et pris un sabre de lune par la bride. Je montai en selle, à l'abri des regards, puis talonna ma monture, en direction du nord. Je passai par le centre du fort et hurlai avant de le quitter :

"Prenez garde, faibles êtres que vous êtes ! Prenez garde car le Bloody Sail est de retour !!!"

"Et celle-là,on en fait quoi,commandant ?
-Ne lui faites rien,elle est gradée,c'est donc une pièce de....valeur.Amenez-là plutôt dans le bureau du baron...

Lisie cligna des paupières,la vision floue mais l'ouie fine.Elle gisait parterre ,et son nez sentis une horrible odeur acre."Des corps brulés."songea t-elle.Sa première question fût :"pourquoi suis-je toujours vivante ?"Non pas qu'elle le regrettait.Elle sentis qu'elle était prise dans des bras...Puis son cerveau fut de moins en moins embrumé,et elle écoutât attentivement les bruits et paroles autour d'elle . Cette ambiance,cette odeur de poisson et de gobelins...Baie-du-butin ! Non...non !
Elle ouvrit les yeux d'un coup .Elle était portée par un grand humain,un guerrier . Il vu qu'elle était réveillée,et,alors qu'il donnait l'alerte,elle se libéra de son étreinte et atterrit habilement à terre .
-Oh ............et merde ! pesta t-elle en constatant que 2 gros bras venaient à sa rencontre .
Elle fut sérée jusqu'a en étouffer .De nouveau l'abîme ...

-Réveillez vous,capitaine !!! Lui lança une voix.
Elle ouvrit brutalement les yeux ..Oh non.Le baron Revilgaz était devant elle,la dominant de toute sa hauteur,un rictus mauvais aux lévres .
- Vous !! hurla t-elle en voulant se jeter au cou de son ennemi .
-Trop faible,la nargua t-il en la repoussant sur le fauteuil.Vous me voyez...honoré de votre présence,capitaine.Ricana t-il en la devisageant .
-Pouquoi j'suis là,grand crétin,lêche-bottes,infâme et perfide manipulateur et j'en passe ? Dit-elle sur un ton provocateur .
-Mais pour mon bon plaisir !dit-il sur un même ton.Plus sérieusement,que pouvez vous me dire sur vos alliés ?
-Eh bien,vous êtes direct,baron de pacotille.Un point en commun.Donc:Allez vous faire foutre .Répondit-elle en le fusillant du regards.
-Oh,quelle présence d'esprit,ricana t-il en la claquant .
La douleur lui fit perdre son self contrôle quelque seconde,mais elle n'en laissa rien paraître.
-Voici un lettre qui porte le cachet de votre bâtiment,Vous devez connaître l'expéditeur ? Me dit-il avec une lueur narquoise dans la voix.

Izalia.Lisie eut un choc en reconnaissant son écriture . Elle parcouru rapidement la lettre ."Mais elle est devenue folle ! Elle va mourir .pensât-elle,effondrée.
Le baron du le sentir,car il dit à son second :
-C'est bon,enferme là,mais dans une chambre simple .Nous aurons besoin d'elle en pleine forme si on veut en tirer une bonne rançon .Et fait la surveillée par de bons éléments,elle peut être dangereuse !Ordonna-t-il .
-Oui,monsieur.
Lisie se débattit comme une diablesse ,mais elle était trop faible pour résister à la poigne de fer de l'homme qui l'enfermma à double tour dans une chambre donnant sur le centre de Baie-du-Butin.
"Mon dieu,pourvu qu'il ne leur arrive rien.pensât-elle pour ses pirates préférés ...."

"-Hé ma jolie ça te dirais de prendre du plaisir avec un beau gobelin comme moi?
Le bar était rempli, dans un coin un gobelin un peu trop ivre et une elfe écroulé sur la table.
-Ta gueule
-Tu dis quoi ma jolie? Tu veux pas faire du plaisir a un gobelin riche comme moi?
L'elfe attrapa sa bouteille et but une gorgée.
Le gobelin commença a enlever son pantalon, c'est alors que l'elfe lui cracha l'alcool qu'elle venait de boire et le repoussa d'un coup de pied avant de s'affaler sur sa chaise.
-HAHAHA! Ben alors p'tit vert! Tu tiens plus debout?
-Salope tu vas voir!
Alors qu'il courrait sur l'elfe, celle-ci attrapa une bougie et mis feu a l'alcool qui coulait du gobelin. Celui-ci prit feu éclairant le visage de l'elfe.
Elle était couverte de cicatrice et un rictus se dessinait sur son visage alors qu'elle contemplait de son unique œil le gobelin hurlant de douleur.
Des gens de la taverne vinrent a l'aide du malheureux, elle s'avança vers la sortie et dit au patron
-C'est lui qui régale."
Elle récupera son arme et sortie. Elle vit le tableau des mises a prix et par nostalgie s'avança vers lui pour voire les visages des membres du Bloody Sail qui était encore recherché.
"Il ne les retrouverons jamais, mais tant que ces images sont là c'est qu'ils sont libre et surement en vie" se disait elle.
Soudain elle remarqua que certaine prime avait augmenté. Mais surtout la prime sur Lisie avait disparue...
"Ça fait beaucoup de zéro pour Ori et Iza... Je devrais p'tete les retrouver et les vendre pour gagner un peu d'argent..."
Puis elle tomba sur sa prime.
"Tsss... Spade est officiellement morte il y a un an alors pourquoi il continue a foutre cet avis de recherche? A croire que je vais ressusciter comme ca!"
Elle monta sur une barque coupa la corde et laissa son bateau dériver.
"Je devrais p'tete essayé de trouver ou est morte Lisie histoire de lui faire une tombe... Si le cartel est au courant je devrais avoir le lieu en torturant un ou deux vert... Et merde j'ai pas prix assez d'alcool..."

Izalia venait de poser pied a terre.

-" Ah les belles plages de sable fins de Strangleronce, bon direction Grom'Gol, les Orcs ont beau être d'une odeur au moins aussi nauséabonde que les p'tit vert, ils n'en restent pas moins plus agréable, et amicaux!"

Elle se rendit ainsi au Campement, a peine fût elle entré qu'elle pût appercevoir planté à l'arrache sur un pieu de la palissade un avis de recherche.

-" Avis a la Population, le Cartel de Gentepression recherche les criminels suivants : Izalia , Orichalques , Spade. Les fait qui leurs sont reprochés sont: Assassinat de membres du Cartel, Acte de Piraterie, Vendalisme, Torture, Offense envers les haute autorités..."

Elle constate que la prime mise sur sa tête et celles de ces ex-compagnons a démesurément augmenté.

-"Non d'un chien ! Je vaut 120000 Pièces d'Or? A c'prit là n'importe qui n'hesiterai pas une seconde a me dénoncé"

Et enfile alors sa capuche sombre et quitte le camp.

"Aaaah !"

Je criai. Normal, dois-je dire, j'avais un ravausaure de trente pieds derrière moi. Je courais, donc, en travers du cratère d'Un'Goro.
Après plusieurs kilomètres de course, mon sabre-de-lune s'effondra. A force de taper sur son crâne pour le faire avancer, je fis un trou dans sa tête, laissant cruellement son cerveau s'échapper. Je me jetai au sol, puis continuai ma course, à pied. Je me retournai quelques mètres plus loin, ma monture avait disparu, de même que le ravausaure.

Quelques heures de marche plus tard, mes rotules commençaient à me gêner. Je les retirai une minute et souffla, me demandant sur le dos de quoi je pourrais terminer ma route. Finalement, je me dis que les ravausaures n'était guère plus que des poney avec des écailles, marchant sur leurs deux pattes arrières, carnivores, et avec des grandes dents. Je m'approchai donc discrètement de l'un de ces spécimens, et sautai vivement sur son dos. L'animal, surpris, sauta, se balança, tentant de me faire tomber. Je passai ma patte de silithide autour de son cou, serrai fortement de façon à tenir sur le dos de la bête en même temps que je l'étranglais. Après quelques longues secondes la bête se calma, sans doute à cause du manque d'air. A partir de ce moment elle devint presque docile, la seule autorité étant celle du coup de patte de silithide dans la tête. Elle cessa d'essayer de me faire choir, donc, si bien que je pu avancer tranquillement jusqu'à la sortie du cratère.

Je remontai la longue pente, et vis enfin le sable de Tanaris. Ô joie immense ! Me dis-je. Je ne ménageais plus ma monture, et la talonna vivement vers l'est. Après quelques scorpions, basilics et vautours, je vis enfin la mer, si familière, et le port Gentepression, remplis de gobelins. Je descendis de mon ravausaure, lui caressa l'encolure avant de lui taper le flan, le faisant fuir. Je déposai ma patte de silithide sur le sable de chaud, et pris en main mon épée toute neuve, affamé de sang vert. J'entrai dans le port, lame au clair, oubliant ma discrétion. Un garde gobelin approcha, me demanda qui j'étais pour me promener comme cela. Je lui répondis d'une voix claire:

"Je suis Orichalque, du Bloody Sail." dis-en espérant que ma notoriété soit arrivée à ses oreilles vertes. Je pense que oui, vu l'expression de terreur qu'il fit avant de voir son bras gauche tomber à terre. Il hurla. Sa tête tomba ensuite au sol, dans un bruit sourd.
Deux gardes alertés par ses cris fondèrent vers moi, une masse cloutée à la main. Une rage sanguinaire m'envahit, je m'élançai avec souplesse vers eux, bondis en l'air par dessus leurs tête, atterris légèrement sur le sol, puis j'exécutai une rotation tout en balançant mon arme vers le gobelin de gauche. Il se retournait, trop lentement sûrement, puisqu'il sentit la lame de mon épée lui découper la veine jugulaire. Il s'effondra dans une charmante effusion de sang. Le second gobelin étouffa un hoquet de dégout. Je lui entaillai sauvagement le bras droit puis lui dis:

" Toi, rends toi à Gadjetzan, dis à tes camarades verts que le Bloody Sail est de retour, et qu'il est...Affamé de sang, vert." Je terminai lentement ma phrase, puis lui tranchai l'autre bras d'un rapide revers de ma lame. Il partit en courant, tentant vainement d'arrêter le sang de son moignon avec sa main restante.

Je me dirigeai vers le ponton, et m'assis en attendant le prochain bateau de commerce ...

Lisie,le regard perdu dans le vague,pensait à toutes ses années de bonheur et de piraterie à bord de ce magnifique bâtiment qu'es le Bloody.Son regard s'arrêta quelque seconde sur le panneau de recherche,mais elle détourna rapidement les yeux,la vue de ses camarades en grands périls lui étant insupportable.Mais moins que la vue du Baron.Bons dieux,qu'es-ce qu'elle ne donnerait pas pour l'envoyer pourrir au fond de l'eau.Elle était toujours faible mais avait réussis à décocher un coup de pied vicieux dans les côtes de son bourreau.En effet,ce Revilgaz n'arretait pas de la faire se confronter à ses meilleurs combattants,l'interrogatoire sans fin était aussi des plus ennuyeux....elle n'en pouvait plus.Un jour,elle déclara au baron:

-Un jour,je me tirerais de là et crois moi,ce jour sera le plus horrible pour toi et tes gobelins puants.Tu préfére quoi,te faire bruler vif ou te faire crucifier par mon épée ? Perso,je suis séduite par la deuxième idée.
-Mais oui capitaine,mais ce jour-là est encore loin.Enfin,encore faudrait il que ce jour arrive.
Sur ce,il envoya son second à côté d'elle,ce dernier l'attrapant par le poignet pour lui passer une chaîne.Elle jura.
-Mais ou va-t-on encore ?! s'énerva-t-elle,ses yeux lançant des éclairs .
-Moi,nul part.Répondit l'infâme.Vous,vous allez à Cabestan,dans la nouvelle prison.

Soudain,Lisie vu que l'instant tant espéré arrivera à elle dans 2 jours..Cabestan,juste à côté du Bloody.Mais aussi,juste à côté des zeppelins....

Je fus réveillé par des bruits de pas à quelques mètres de moi. Je me levai vivement, et me tournai. Un gobelin, désarmé s'était approché de moi, intrigué. "Vous allez bien, mon bon sire ?" Me fit-il. je fis mine de ne pas entendre, il s'approcha, et je lui transperçai le ventre avec ma lame.
Le bateau arriva quand je sirotais son sang. Je montai, l'air de rien, et descendis dans la cale. j'y trouvais un mousse que j'égorgeai par derrière. Je le trainai derrière une caisse, puis après un solide repas, m'endormis.
Je fus réveillé quelques heures plus tard par le bruit d'une cloche. Je sortis de la cale, et, à ma grande surprise, je n'étais pas à Cabestan, et encore moins à la Baie du butin. De grands bâtiments de pierre s'élevaient devant moi.

"Hé !" Des humains m'avaient repéré, il faut dire que j'étais là, sur le pont à regarder la ville. Je les regardais venir, sûr de ma force. Un...Deux...Trois...Huit gardes, en approche. Je n'eus pas le choix. Un combat allait être trop fastidieux. Je me jetais à l'eau, de l'autre coté du bateau. Dans ma course, je les entendais crier dans leur jargon d'humain, et compris seulement les termes : "Theramore" ainsi que "Jaina". J'étais donc à Theramore, sous l'eau maintenant. J'avançais vers le fond, puis me retournai afin de voir si j'étais encore poursuivi. Ils étaient penchés au dessus de l'eau. Mais avait laissé tomber. Si j'étais un murloc, je les aurais tous noyés ! Mais ce n'était pas le cas.

Je me déplaçais longuement sous l'eau, l'oxygène m'étant dispensable. Je me dirigeais vers le nord, je crois, lorsque j'arrivai dans une eau boueuse, sale, très trouble. Je remontai à la surface et observai le paysage : De grandes mares de vase, des arbres rabougris d'une couleur de boue, des moustiques omniprésents, et bien sûr aucune forme de vie intelligente, un décor de rêve en fait. J'étais donc sur la cote du marécage d'Âprefange, une terre inhospitalière peuplée de crocodiles, de serpents tueurs et d'araignées géantes. Ne souhaitant pas émousser ma lame sur une autre personne que le baron, dans l'immédiat, je préférai continuer vers le nord, en suivant la cote, jusqu'à atteindre les Tarides. Ce que je fis. Après une journée de marche, la température commençait à monter, la végétation se raréfiait. Enfin, on pouvait voir l'eau s'éclaircir de plus en plus. Les Tarides n'étaient pas loin.

Je sortis enfin du marécage, puis m'assis sur la terre aride pour regarder le paysage, et laisser la boue collée à mes vêtements sécher. Une vaste plaine s'offrait à moi. De gros arbres s'élevaient ça et là, vers le ciel, donnant naissance à des ombres dans lesquelles se prélassaient des lions. Un soleil de plomb brulait les rares touffes d'herbe qui poussaient dans le sol sec.

Je me levai enfin, sous le bruit du craquellement de la boue sèche. Je suffoquais, mais partis tout de même vers le nord, en suivant la mer, espérant retrouver la crique dans laquelle notre navire était amarré. j'y arrivais quelques longues heures plus tard. A ma grande surprise le bateau n'y était pas. Je m'approchai de l'eau, anxieux, puis je vis une silhouette informe au fond du bassin. Sans plus attendre je plongeai, et nageai vers cette silhouette. C'était le Bloody Sail. Le mat brisé, la voile déchirée. Il avait été coulé, volontairement. J'entrai par les trou dans la coque à la recherche de cadavres. J'y trouvai quelques moussaillons, seulement. Je sortis de l'eau, furieux en devinant que cet acte était le symbole de l'éternelle barbarie du cartel Gentepression. Je me m'ébrouai afin de retirer l'eau coincée dans mes articulations, puis partis, discrètement vers Cabestan. J'y arrivai dans l'après-midi. Je grimpai discrètement sur le toit de la taverne, et j'attendis jusqu'au soir ...

J'arrivais tard dans l'après-midi à Cabestan,après plusieurs escales pénibles,toujours suivie par mon "gardien".Il n'avait pas arrêter de m'observer pendant le voyage,et cela me mettait mal à l'aise...que cherchait il en m'observant comme ça ?J'était endormie quand il me secoua par les épaules.

-Eh,on est arrivés,leves toi maintenant.Marmonna-t-il à mon attention.
Pour ma part,je me réveillait en sursaut.
-Hein,quoi ?Spade à de l'alcool ?on est déjà à Cabestan ?
-Bah oui,me dit-il,étonné .La prison à été détruite,nous dormirons donc à l'auberge.Mais attention,ne pense pas que tu pourras fuir ! Me mit-il en garde.
Je jubilai intérieurement.Toutefois,je répondis sagement :
-Oui,je sais ....

Je l'observai:Grand,musclé,brun,les yeux bleu,je pense que j'aurais put l'apprécier en d'autres circonstances....dommage.Mais bizarrement,depuis que nous avions quitté BdB,il était moins....tortonnaire.J'en reviendrais même à regretter si je devais le tuer....Bizarre.Bref,j'attendis patiemment,échaffaudant un plan....

Des cris de mouette... mon ambarcation de fortune venait d'arriver a sa nouvelle destination.
Cette odeur si familière... J'étais près de Tanaris. Était-ce le destin?
Si tel était le cas je me devais d'y aller. Que deviens mon Bloody...
La réponse n'a pas tardé et j'aurais préféré l'ignorer... Une voile rouge portant un crane blanc dérivait sur l'eau avec un bout du mat... Soit Dede me bousillé encore mon trésor, soit la nouvelle génération du Bloody était faible... La silhouette du Bloody me fit pleurer.
Il était là... Devenu une épave... Mais il avait su garder sa beauté et toute sa majesté. Je ne m'approcherai pas plus... C'était trop douloureux.
Je partie plus vers le sud vers une ile perdu, un de nos nombreux repère. J'y avais caché assez d'arme pour détruire tout Hurlevent et assez d'alcool pour rendre ivre tout Ironforge.
Que l'on tue Lisie ca passe, je n'aurais pas tué plus que le nécessaire. Mais que l'on touche a ce navire... Le cartel allait découvrir l'enfer!
Revilgaz allait tomber même si je devais en mourir.
Je partis pour Cabestan armée jusqu'au dent.
Première chose a faire trouver un navire assez grand pour tenir ma réserve d'alcool et qui puisse me conduire a Baie du Butin.
Ensuite bruler Baie du butin pour enfin bouffer le Baron...
Dommage qu'Ori ne soit pas la, ca lui aurais fait plaisir une p'tite tranche de vert...

"-AU FEU!!! AU FEU!!!
-ON ATTAQUE CABESTAN!!!"

Oui c'est ça... Hurlez, souffrez, crevez! Je suis revenu de l'enfer et je ne repartirai pas sans avoir étanché ma soif!

Je regardai du haut de mon toit, ahuri, Spade attaquant Cabestan.
Je sautai de mon toit, retombai fermement sur le sol, puis m'avançai vers elle, tranquillement, l'arme au clair. Je lui lançai, en découpant un gobelin:
-Je te croyais morte dans les souffrances les plus atroces : noyée dans de l'eau.
-Impossible, le rhum était moins bon, en enfer. Me répondit-elle en transperçant un vert.

Nous combattîmes longuement les gobelins arrivant en masse, tailladant, tranchant tout ce qu'ils offraient à nous. Le bain de sang terminé, nous restâmes un bon moment à vider les poches des cadavres. Soudain, lorsque je détachai la corde de la bourse d'un des gobelins, j'entendis un cri rauque venant de l'auberge sur laquelle j'étais assis. Je pris la bourse, puis me dirigeai vers cette auberge. J'entrai et fus surpris de voir qu'il n'y avait pas que des gobelins, mais aussi des humains. Ma lame ensanglantée semblait en effrayer plus d'un. Je me dirigeai à l'étage, et me retrouva dans un long couloir. Il y avait plusieurs portes de chambre, dont une gardée par deux types de grande taille, musclés, avec chacun une épée longue. J'approchai d'eux, ils dégainèrent leurs longues lames. Et, je pense, me dirent de m'arrêter dans leur jargon humain.
Je m'arrêtai, fixai froidement les deux gardes, et à mon tour je pris en main mon arme ensanglantée, nullement apeuré par les deux types. Ils me chargèrent donc, en même temps. Seulement dans le couloir d'une auberge, il n'y a pas vraiment la place nécessaire au maniement d'une claymore. Ils furent donc plus encombrés que dangereux. Je pris appuis sur le mur à ma droite pour bondir derrière les deux humains. Ils se tournèrent presque immédiatement, puis levèrent leurs armes respectives avant de les abattre avec violence vers moi. Je sautai en arrière, esquivant le coup, puis m'avançai pour poser le pied sur l'une de ces épée, afin de trancher la main de son propriétaire. L'humain blessé hurla de douleur. L'autre avait à nouveau levé son arme et essayait encore une fois de me fendre en deux. Je fis un simple pas de coté, cette fois, laissant la lame passer à ma droite, puis je tranchai la gorge de l'humain encore valide. Le sang gicla sur le mur du couloir. Je conclus mon combat en transperçant le garde manchot, puis en leur vidant les poches.
Satisfait de moi, je m'approchai de la porte, et l'ouvris...

Après quelques heures de marche j'arrivai au repère de la Voile Sanglante, au Sud de Strangleronce.

"-Alors Firallon et ces subordonnés n'ont pas quitter leur vieille planque?"

Et bien non, a prioris les trois vieux rafiots mythique de la Flotte Noir était toujours là, toujours si proche du Bourreau Relvilgaz...
Je décidé de me rendre sur le navire de l'Amiral pour lui annoncer mon intention de reprendre du service. C'est avec hetonnement qu'on m'envoya gentiement me faire voir.

"-Ah ah ah !" S'éxclaffa le vieux Firallon. "Le Bloody Sail, ils sont tous mort et l'bateau... Au rebus ma fille!" Je fus très vites éjecté du Navire comme un vulgaire sac a patate. Votré sur le banc de sable qui servai de quai au bateau, j'arrivé a soutirai des informations a un mousse.
"- On dit que l'espoir fait vivre... Mais là pour toi ma jolie, tout espoir est vain... Le Cartel a pulvérisé le Bloody l'mois dernier au sud d'Cabestan..."
J'avais du mal a entendre de tel choses, je devait en être sûre... Masqué je regagner Cabestan, voilé sous ma capuche, en passant par le Trans-Maritime de Baie-du-Butin.

Quelques minutes avant le début de l'ascension de Cabestan.

J'entendis un cris au loin. Puis il eu de l'agitation en bas. Je commençais à comprendre quand mon gardien jura. Il me chercha des yeux, mais je fus trop rapide et lui bondis dessus . J'avais retrouver mes forces. Mais maintenant, j'étais prête à tout pour saisir ma chance. Je lui filai un coup vicieux dans le ventre, ce à quoi il répondit en m'envoyant valdinguer à travers la pièce. Je bondis à nouveaux et m'écroulait sur lui, ce qui me fit récolter quelque hématome au passage. Il était coriace,le bougre !

Je sentis une odeur de brulé. Un quartier commença à bruler ferme. J'entendis du tapage devant ma porte, et mon gardien en profita pour sauter par la fenêtre pour aider les gobelins. Il pensait sûrement que ses deux hommes de main suffiraient à m'enfermer. La poignée de la porte tourna. Je me mis en position et me préparais à sauter à la gorge de ce qui venait....

Nostalgie.
La nostalgie de mes années de pirates.
Je m'étais fait oublié, même les gobelins ne disaient rien en me voyant passer, pour eux le Bloody Sail n'existait sans doute plus.
Ce fut cette nostalgie qui m'amenait à notre bateau. Tout du moins, ce qu'il en restait...
Oui, ces horribles bestioles vertes avaient osées détruire notre bateau !
Enragé, je me précipitais vers Cabestan afin de piller la taverne.
Depuis toutes ces années, j'avais vieilli et j'avais préféré me reconvertir dans la magie chamanique plutôt que dans le combat au corps à corps.
Je tuais les quelques gardes qui étaient étrangement moins nombreux que d'habitude...
En me dirigeant vers la taverne, je vis des gens qui se battaient. Après avoir mieux regardé, c'était une elfe et un mort-vivant. Non, non, je ne pouvais halluciner... Cela ne pouvais pas être eux, d'après les journaux ils étaient morts !
Je me dirigeais tout de même dans leur direction, en tuant les gobelins que je croisais en leur projetant des déluges de lave et d'électricité.
Oui, plus aucun doute, c'étaient bien eux... Ils entraient dans l'auberge et je me transformais en loup fantôme pour mieux les suivre, sans faire de bruit.
J'étais caché au recoin d'un couloir lorsque mon "ami", qui avait tout de même tenté de me manger quelques fois, ouvrit une porte...

Je poussais la porte lentement lorsque je me pris un violent coup de poing dans la mâchoire. Je vacillai.
« Ori? Dit une voix familière.
-Nom de dieu...Par Ergulzhor d'Ugrlk.. Qui est le... »
Je levai la tête, prenant ma lame en main. Une jeune elfe de sang se tenait devant moi, l'air surpris. Une longue chevelure ondulée, blonde, coulait en cascade sur ses épaules. Une lueur sadique traversait son regard inquisiteur. Lisie.

Dans d'autres conditions, je lui aurai sûrement fait une chaleureuse étreinte de retrouvailles. Mais là, la seule pensée qui me traversait l'esprit était une vengeance cruelle. Mais bref, je la saluai, en tentant un sourire, immonde. Nous parlâmes quelques minutes, elle m'expliqua comment elle était arrivée là, et je lui dis comment j'étais venu. Nous sortîmes par la porte, puis nous tombâmes nez à nez avec un bœuf. Sa tête m'était familière. Je fronçai les sourcils, fouillant dans ma mémoire qui était cet animal. Après quelques instants, Lisie s'écria:
« Dédé !? »

Quelle surprise, c'était ce bon vieux tauren de Dédédrago. Celui dont j'avais coupé la queue. Nous fêtâmes froidement nos retrouvailles, puis sortîmes dehors, affamés de sang vert. La ville était à feu et à sang. Des bâtiments brulaient, des cadavres reposaient ça et là. J'informai mes compagnons que Spade était là, et je la cherchai du regard. Nous la vîmes. Elle était grimpée sur un toit, et arrosait d'alcool une foule de gobelins tentant de grimper. Nous nous approchâmes rapidement, en pensant qu'elle avait besoin d'aide. Finalement elle prit une allumette dans sa poche, la craqua sur son tonnelet, et la jeta sur la foule à ses pieds.

Une flamme de plusieurs mètres s'éleva vers le ciel. Des hurlements retentirent dans la ville, et la foule se dispersa rapidement. Les gobelins coururent vers la mer, espérant pouvoir s'éteindre. Heureusement nous étions là et prîmes grand plaisir à les finir. Dédé employait une étrange magie et jetai de ridicules éclairs, tandis que Lisie tentait de jeter des flammes. Étant incapable de faire ce genre d'artifices, je dégainai mon épée et fondis dans la masse. Je donnai moult coups d'estoc aux gobelins en feu, si bien qu'il n'en restait plus un quelques minutes plus tard.

Repus, nous allâmes vers Spade qui terminait son tonnelet. Elle leva la tête et s'exclama fortement:
« J'ai jamais eu des hallu' aussi laides... »
Nous lui parlâmes longuement autour d'un feu sur lequel rôtissait un gobelin, puis elle nous expliqua qu'elle était là car le rhum était dégueulasse en enfer. J'informai mes compagnons que le Bloody n'était plus. Nous prîmes ensemble la décision de nous rendre à la Baie du Butin, après avoir récupéré un bâtiment, pour mettre la ville à sac et tuer le baron.

Nous dessinâmes grossièrement sur un mur le drapeau du Bloody Sail, noir et rouge, avec du charbon et du sang, signalant que nous étions toujours de ce monde, puis nous attendîmes sur le ponton, encore une fois, un navire.

Je ne distinguai plus le faux du vrai... Lisie, Ori, Dede... Vivant... Je devais etre sobre pour avoir des hallucinations de ce niveau.
Je pris ma gourde et bu une gorgée... Ils sont toujours la... Ca me fit rire un instant tout semblait si reel... Attendre un bateau... Ce n'etait pas si bete...
Dede nous expliqua qu'a cette heure il n'y aurait plus de bateau avant un moment et que nous devrions nous reposer. Je n'avais pas le temps d'attendre... Ma haine ne c'etait pas calmé.
Je profitais de leurs retrouvailles pour m'eclipser. Je laissais une bouteille non loin d'eux pour honorer leurs memoires. Apres tout ce n'etait que des fantomes...
Si j'avais bonne memoire ma barque n'etait pas loin de la... Je pris ma gourde mais ne bu pas...
C'est etrange... Je n'avais plus soif d'alcool... Etait ce le fait d'avoir vue ces fantomes?
Pendant que je marchait vers mon embarcation je repensais a cette soiree... Apres que tout cela soit fini il faudrait que je leur fasse des tombes.
J'arrivais pres du Bloody la ou etait ma barque... Je crois avoir trouvé ce qu'il me fallait pour rendre honneur a leur memoire...
Je retroussais mes manches. J'allais avoir du boulot...
Quelques jours plus tard j'avais fini mon oeuvre... Le Bloody n'etait pas aussi resplendissant qu'avant mais il tiendrai jusqu'a Baie du Butin...
Le Bloody disparaitra avec moi et je disparaitrai avec lui.
Les fantomes n'etaient pas revenu... Dommage un peu d'aide pour le bricolage et la navigation m'aurait servi.
Je quittais Kalimdor pour me rendre sur l'ancien continent.
Le Bloody etait assez rapide dans le temps pour faire le voyage vers Baie du Butin en seulement un mois alors qu'un navire normal m'était environ un mois et demi... J'espere que c'est encore le cas.
J'avais a mon bord assez de dynamite pour detruire Orgrimar.
"J'espere que tu es pret pour une petite sauterie Baron! Hahahahaha!"

-Bon, je propose qu'on... Spade ? Spaaade ?
Pendant notre discussion, Spade s'était éclipsée ! Elle avait laissé pour seul souvenir une bouteille de rhum à moitié vide, qui fut vide en quelques secondes.
-Grmbl, dit Orichalque, elle à du chercher un moyen de rejoindre Baie-du-butin. Il faut arriver avant elle !

Y aller en marchant sur l'eau aurait été trop long, et nos montures serait mortes d'épuisement avant de voir l'autre continent.
Lisie proposa de fouiller Cabestan. Après tout, l'ingénierie gobeline étant très développée, il était possible de trouver un moyen de transport.

En pillant la banque, nous découvrîmes une petite boite étrange. Je l'ouvris et, dans un nuage de fumée, apparut... un énorme drake mécanique.
Il était fait tout de métal et il avait l'air si lourd qu'il était inconcevable qu'il puisse voler. Néanmoins, après avoir poussé un bouton, il s'éleva légèrement l'air.
Nous venions de trouver notre moyen de transport...

Le seul problème étant que Orichalque refusait catégoriquement de monter dessus, prétextant que la mécanique gobeline ne pouvait marcher correctement.
J'essayais de l'assommer d'un coup de sabot, mais il évita mon coup, alla prestement dans mon dos et commença à me le taillader de son arme lorsque Lisie le mit à terre d'un coup de baton bien placé.
Nous le ligotâmes de quelques cordes trouvées dans la ville, avant de le jeter sur cette "monture" puis d'y monter à notre tour.