Dissolution de la guilde.

J’arrivai à Cabestan, suivie de près par quelques touriste Gobelins. Et quel fut mon étonnement lorsque je compris que la ville était à feu et a sang. Ca et là des corps gisaient sur le sable grossier et bouillant des Tarides. Près d’un arbre des corps de petits verts, noirs. Littéralement carbonisé. Pas de doute, je n’étais pas la seule à en vouloir encore au Gobelins. J’approchai sur le quai, suivis de près par les quelques touriste qui venaient de débarqué avec moi du navire. En quelques secondes je sentis un énorme grondement derrière moi, je me retournai surpris et c’est ainsi que je pus constater que les bougre venaient de s’évaporer, ne laissant plus apparaitre que des tas de poussière sur le quai lui-même percé d’un bon gros cratère fumant. Sans que je m’en fuse rendue compte un éclair sortit de nulle part avait pulvérisé mes suiveurs. Je m’immobilisé et vis au loin des silhouettes sur un Dragon d’Acier. Je m’approchai alors prévoyant encore un éclair qui pourrait ne pas me louper cette fois. Une fois à un vingtaine de mètre je parvins à distinguer trois silhouettes que j’aurai reconnues parmi cent-milles autres : Un Tauren massif, un Réprouvé clairsemé de trous dans la peau et les os et une Elfette grande belle et svelte. Je m’écriais alors :
"- Ori ? Dédé ? Lisie? C'est bien vous? Vous n'êtes pas morts?"
La réponse de ce bon vieux rabougri de Ori ne se fît pas attendre.
"-Alors quoi? tu as cru qu'on s'débarassé d'Ori en un claqu'ment d'doigt? Pffff... Et libérez moi non d'un Murloc!"
Je demandeai alros a Lisie bien moins exité.
"-Vous allez ù comem sa?
-On a perdue Spade... On doit la r'trouver avant qu'elle fasse une bétise, elle nous as laché ya pas longtemps, et autant dire qu'elle était déjà bien imbibée!
-Ah je vois... Il y a une place pour moi sur votre tas d'ferraille?
-Euh... Ori n'est pas très lours, sa d'vrait l'faire! En selle la moussaille!"
Je prit ainsi place sur le Drake Mecanique et Lisie aux rênes fît prendre son envole a l'engin.

J'hurlai, ligoté:
"Si Izalia ! Je suis mort ! Et vous aussi, abrutis, dans quelques minutes: je prendrais plaisir à vous arracher la chair morceaux par morceaux quand vous m'aurez relâché. Traitres ! Vous vous êtes alliés avec ces raclures de gobelins, vous allez me vendre à la Baie du butin ! Vous êtes encore plus cupides que ces misérables verts ! Relachez moi je suis votre supérieur hiérarchique ! Les murlocs vous en voudrons à vie !"

Je continuai de déblatérer mes injures, toutes plus vulgaires les unes que les autres, dans l'espoir qu'ils me détachent. Izalia était au sol et regardait le drake. Dédédrago, les commandes en mains, fit descendre l'animal mécanique. Je menaçai Dédédrago de lui arracher la queue. Il m'ignora, puis fit se poser le dragon. Après de chaleureuses retrouvailles avec Izalia, nous Les deux traitres lui expliquèrent la situation. Nous devions nous rendre à la baie, notre haine pour Revilgaz étant commune. Izalia accompagnée des deux autres remontèrent sur le dragon. Je menaçai Izalia de la dévorer vive si elle ne me détachait pas. Elle m'ignora. "Parjure!" Hurlai-je. Le drake s'envola.

Nous partîmes vers la Baie du butin, en vol. Le dragon mécanique avançait rapidement. Le vent soufflait, mais l'engin de cillai pas et conservait parfaitement sa trajectoire. Ils ne me détachaient pas. Il ne se passait pas une minute sans que je profère une menace. J'espérais que l'un d'eux craque et me détache. Mais rien... Je lançai:
"Izalia ? Tu leur fais confiance ? Ils sont partis sur une machine gobeline, sans avoir connaissance de sa durée de vie. Ça se trouve, nous allons tomber en panne dans deux minutes. je sais comment y remédier, mais je suis attaché..." Je fus une fois de plus ignoré.

Le décor était terriblement monotone. Du ciel bleu, de l'eau bleue. Du vent, et un soleil de plomb. Je rôtissais sur place. Enfin après plusieurs heures d'ennui, nous survolâmes une petite embarcation...

(Holà, petit bug ! )

J'entendais des insultes voler non loin de moi.
Une espece de bestiau volante lancé des insultes avec une voix ressemblant à celle d'Ori... Apres voir des fantomes maintenant voila que les betes m'insultait...
Je n'y fit pas attention, quelque chose de plus genant etait la devant moi... Une tempete. A croire que le monde m'en veut.
J'essayais d'utiliser mes pouvoirs de paladin pour me proteger tout en continuant de naviguer. J'etais rouillé mais je parvint a creer une bulle assez grande pour proteger le navire.
Je me retournais pour prendre une bouteille et vis que l'animal foncé sur moi.
L'imbecile il aurait mieux faire de fuir en voyant la tempete. Le navire ne se ferait pas bouffer tant que je serais la.
J'avais pitié de cette animal mais enlever la bulle qui entouré le navire signifié la fin pour moi... Soit par noyade soit en etant tué avant d'avoir pu tuer ce drake si etrange... Tant pis pour lui.
Je pris un marteau et me remis a retaper le Bloody le temps que la tempete ce calme.
Apres un moment je regardais dans les aires, la tempete etait toujours la mais plus le drake... Etait il mort?
Bof je penserai a boire un verre en sa memoire.

Une embarcation était sous l'aile droite du Drake d'Acier, nous étions environs 50 mètres au dessus d'elle. Je fus la première a m'en appercevoir.
-"Stop" Hurlais-je "Là! Y'a un truc sur l'eau!"
Ori comme depuis notre départ continuait d'hurlait : -"Lâchez moi ! Je ve voir! ...Izalia, vous aurez un cadeau si vous défaites mes liens" Il haussa le ton voiyant qu'il n'obtenait pas de réponses
-"Liberezz moi sur le champ, ou je vous réduit tous en chair a canon! Eeeeeeeeeeeh !" Mais Lisie, Dédé et moi même étions trop occupée par ce que nous avions sous les pieds.
Lisie affirma avec un optimisme déconcertant, après avoir regardée a traverssa Longue Vue: "-Mmmmm... Une bouteille de Rhum à la mains, sa n'peut être que Spade! En avant, on la r'joint"
Ainsi nous fonçâmes en piqué sur l'embarcation de fortune. Bizarrement lorsque nous fûmes environ 10 mètres au dessus elle accéléra.

désolée pour ma petite absence,je vais vite attaquer mon texte^^

-Ori,tais-toi....soupirai-je.
-Non !!!! Toi, non seulement tu désobéis à ton supérieur, mais en plus tu le massacres !!! Traitresse !! J'vais t'étriper, te massacrer, te saigner à blanc ! Sauf si tu me détaches immédiatement... Auquel cas je serais clément et te rendrais juste ton coup de poing... Lança-t-il .

Je l'ignorai,tout en menant le Drake,quand Izalia désigna la petite embarquation.Nous fonçâmes dessus,quand une bulle dorée se forma autour du navire en piteux état...Et merde.

-Lisie,fait dériver le drake !!! Hurla Iza.
-Tout ça c'est de votre faute, abrutis de boucaniers amateurs !!! Pesta Ori.
-Ben quoi,t'as la trouille !? ricana Dédé.
-Pfffff... Tu seras le premier à périr sous ma lame... soupira Ori,levant les yeux au ciel.
-Arrêtez tous les deux !! Cria Izalia en même temps que moi.
Bon dieu...je perdais petit à petit le contrôle de notre monture....

Je hurlai encore, et encore: "Détachez moi... Je vais être gentil et rien vous faire... Par mon foie libérez moi ! C'est un outrage à ma grandeur ! Par la dame noire ! Défaites ces foutus liens !!!"

Tandis que je criais, je sentis que nous commencions à basculer vers l'avant. Je dis :
"Si vous m'aviez laissé les commandes... ça aurait été... Mais les donner à Lisie... Elle sait même pas diriger le Bloody Sail ... D'ailleurs je suis sûr qu'elle a essayé de l'amarrer à la crique ! c'est pour ça qu'il est à cinquante pieds de fond!"
Elle rétorqua, furieuse, au reste du groupe:
" Faites le taire, bon sang ! " Dédédrago me frappa la joue. Je l'insultai de tous les noms, pendant que Lisie essayait tant bien que mal de redresser le drake. Je me retournai, et jetai un oeil à la mer. Le vent soufflait toujours, mais il était plus calme. Je pense que nous étions au niveau du maelström. Nous avions perdu Spade de vue, elle a dû passer dedans. Paix à son âme, me dis-je encore une fois. Enfin, ce n'était que de la viande.
Pour l'instant nous nous dirigions dangereusement vers l'eau. L'équipage gueulait, moi je regardais la mer, et nous étions sur le point de plonger ... Puis soudain on entendit Izalia, encore en train de crier:
" Hé ! On va droit à l'eau ! " Elle était énervée, et cherchait sur le tableau de commande un quelconque moyen d'échapper au naufrage. Elle appuyait sur tous les boutons, espérant un miracle, puis soudain pressa un interrupteur rouge avec marqué clairement "ne pas appuyer"
Je marmonnai: " Par les murlocs... Izalia... Si je meurs, ici... je te tue !"

Un bruit sourd retentit dans la carcasse même du drake. Les ailes se figèrent un court instant, et soudain deux grosses fusées en sortirent, une de chaque coté. Dans un sifflement insupportable, deux petites flammèches naquirent à l'extrémité des fusées, puis elles prirent feu. Une longue flamme se dessina à leurs extrémités, et enfin le drake reparti à vive allure vers le ciel. L'accélération de l'engin nous tira vers l'arrière. Lisie, dédé et Iza pouvait se tenir aux lanières de cuirs liées à l'appareil sans soucis... Mais moi ... Ce fût une autre histoire. Enfin, j'arrivai finalement à m'accrocher avec les dents ...

Nous avancions très rapidement, mais la flamme au bout des fusées se faisait de plus en plus courte. Si bien qu'après quelques dizaines de minutes... Elle se coupa. Le drake, qui jusque là avançait rapidement, perdit tout d'abord de la vitesse, et enfin de l'altitude. Nous nous rapprochâmes de l'eau. Izalia criait toujours, mais ne cherchait pas de boutons de secours. Nous allions plonger ! Enfin, ce qui devait arriver arriver. Le drake mécanique tomba dans l'eau, dans une immense gerbe d'eau. Nous fûmes rapidement dans l'eau, je me débattais furieusement, toujours ligoté. Puis l'eau atteignit mon cerveau et je perdis connaissance...

-Bordel de merde !!!!!!!!!

Je m'étais réveillée en sursaut , sentant un frottement sur ma jambe gauche . Un gros requin des récifs tournait autour de moi , en se préparant à attaquer son repas . D'un geste impatient et automatique , je le congelais dans un bloc de glace."Au moins,nous aurons à bouffer ." J'avais une envie furieuse de frapper quelqu'un... Orichalque, peut-être . Mon dieu , il fallait vraiment que je cesse d'être aussi sadique que ce dernier !! Je scrutais le paysage autour de moi . De l'eau . Youpi . Puis j'aperçus une sorte d'îlot , et entreprit de le rejoindre , tout en trainant mon surgelé derrière moi . Aucun signe des autres . "Bah, ils doivent être sur l'île ." Un peu plus loin , je repérais avec effroi les cordes ayant servies à emprisonner Orichalque . Si je tombais sur lui , sa allait faire du vilain . J'étais toujours aussi furieuse contre lui , et lui voudrait surement se venger . Grmbl... Je cherchais Iza et Dédé des yeux , à environ 10 mètres du rivage ....
Rien .

La tempête m'avait fait perdre le cap et utiliser aussi longtemps la magie m'épuisait.
Je décidais de jeter l'encre et me reposer un peu en attendant la nuit.
Je scrutais l'horizon et vis une ile avec... un iceberg à coté.
Je décidai de m'y arrêter, après tout un peu de glace dans le Whisky ça fait toujours du bien.

J'avais repris connaissance au petit matin. J'avais découpé mes liens à l'aide d'une pierre tranchante ancrée au sol, et désormais je marchais sur l'île, à la recherche de nourriture, et de compagnons. Les deux, en somme. Ma hanche gauche faisait un bruit de chambre à air, l'eau contenue dans l'articulation émettait un grincement sinistre: le cartilage qui frotte sur l'os. Plutôt gênant.

Enfin, j'avançais tout de même. Mes vêtements ne s'étaient pas arrachés, et mon épée pendait toujours à ma ceinture, se balançant au rythme de mes pas. Malheureusement, la griffe de silithide que j'avais ramassée à Silithus avait commencé à pourrir, et dégageait une odeur de mort, en plus d'être molle. Bref, je marchais. L'île semblait être de grande taille, son sable fin et son soleil de plomb, sans parler de ses cocotiers, et sa mer azur en faisait une terre sinistre, où la vie était tranquille et plaisante pour les vivants. L'île était peuplée d'animaux en tous genre, classiques : Des crabes de grande taille, pas loin d'un mètre de diamètre, une carapace dure comme fer, et haut d'une soixantaine de centimètres. De longues pinces débordaient de l'avant de la coquille, peu plaisantes. Les eaux était infestés de requins, et la profonde forêt centrale devait être le nid de nombreuses autres créatures.

J'avançais tranquillement sur la plage, donc, lorsque j'aperçus au loin une sorte de gros glaçon. Intrigué, je me demandais ce qu'un bloc de glace de cette taille faisait sur cette île. Je me dis enfin qu'il n'était pas à sa place, et qu'il avait été mis ici intentionnellement. Mais qui maitrisait la glace ... ? Les mages, et les pingouins ! Un pingouin, me dis-je ! Formidable, un savoureux repas en perspective. J'approchai silencieusement, camouflé dans l'ombre des arbres, sabre au clair, lorsque qu'au loin je vis une tarée en costume approcher, une bouteille à la main. Elle avait un œil caché, une borgne, et avait la chevelure brune. Spade... Nom d'un murloc ivre... Elle allait gâcher mon attaque du pingouin ! Je me dévoilai, et approchai de l'eau, puis hurlai : "Spade ! Bordel ! Approche pas ! Tu vas faire fuir mon repas ! " Elle s'immobilisa, murmura quelque chose, puis approcha à nouveau. C'était foutu pour mon pingouin. Je jetai un œil au glaçon, et je vis un monstrueux requin en son cœur. " Et merde..." murmurai-je, un pingouin ne congèle pas les requins, il les mange tout de suite. Si ce n'était pas un pingouin sanguinaire, c'était... Un mage ! "Lisie..." Sifflai-je, sentant la colère monter. Je balayai la plage du regard, à la recherche de la fougueuse sadique, mais rien...

Spade arriva, m'ignora royalement, puis taillada dans le glaçon avec un cul de bouteille brisé. Elle ouvrit sa bouteille à moitié pleine de whisky, et y mit des glaçons. Elle me lança, entre deux gorgée : "ça craint l'enfer." Je haussai les épaules et croisai les bras, souhaitant régler mes comptes avec Lisie. Elle ne se fit pas tarder, un sifflement brisa le silence de la mer. Je tournai la tête, elle était à une trentaine de mètres, une boule de feu de taille respectable entre les mains. Le sifflement provenait de cette flamme, et s'intensifiait au fur et à mesure que la boule grandissait. Enfin, elle la jeta sauvagement vers moi, esquissant un sourire sadique. Je pris le temps de la voir venir, et me jetai à ma droite, en plein dans la lumière du soleil. La boule de feu percuta violemment l'iceberg, qui éclata en une pluie de glace pilée. Le requin fût libéré, mais sur le sable il se contentait de battre la queue. Amusant, dans un autre contexte. Je lançai à Lisie:
"Et bien... On voit que tu as eu un maître vénérable en matière de sadisme... Tu pourrais me remercier, immonde saleté !
- ...

Je rageais sur place. Dans un coin de mon esprit, je ne voulais pas faire de mal à Ori , mais la, il l'avait cherché ! Sifflant de rage, je contemplais le pitoyable spectacle du requin se tortillant au sol. Ce ne fut que lorsque 'Ori prononça ces paroles que je perdis les pédales.

-Et bien... On voit que tu as eu un maître vénérable en matière de sadisme... Tu pourrais me remercier, immonde saleté !
-Tais-toi donc, Stupide maître ! Je ne te supporte plus quand tu es comme ça ! Enfin, à tes risques et périls ...
Il éclata de rire .
-Enfin, tu crois vraiment pourvoir me blesser ? Je pourrais t'arracher la carotide avant même que tu me touches ...
Un sifflement mauvais m'échappa à l'écoute de ses paroles provocatrices.

Pendant ce temps, Spade, sa bouteille aux lèvres, nous ignorait, sans dénier intervenir ."Incorrigible..."
Puis, du feu naissant de l'extrémité de mes paumes, je me jetais à la gorge de mon adversaire, n'ayant plus conscience de mes actes...

Une flasque de bon whisky frais il n'y a rien de meilleur a par un baril de bon whisky frais...
Mes hallucinations me faisaient de plus en plus peur... Lisie et Ori qui se battent... Je devrais peut etre les arreter?
Mais ils n'existaient que dans ma tete...
Il faisait chaud ici, trop chaud et puis un requin qui se balade sur le sable... Le whisky etait peut etre frelaté...
J'avancais vers le requin voir si il etait bien réelle... Il me mordit le bras dans un reflexe defensif... Il etait donc bien reel mais pas assez fort pour m'arracher un bras... Ce qui veut dire que...
Je sorti mon bouclier et le lanca, il rebondi sur Lisie et Ori les arretant dans leur combat inutile... Ce n'etait pas des hallucinations... Je peux continuer de boire!

Aouch ! Le bouclier sacré de Spade heurta Lisie en plein vol, puis moi, dans le nez. Je le remis en place pendant que Lisie reprenait ses esprits. "Je n'ai même pas besoin de te tuer, vois-tu, d'autres le font à ma place" Lançai-je, acide. Elle grogna, puis balança vivement sa main vers moi. Un javelot de glace en sorti, et pénétra vivement dans mon torse. Je le retirai, soupirant. " Je suis déjà mort... Et ça ne fait pas mal " Dis-je. Spade s'imbibait toujours, et Lisie tremblait de rage. Je ne comprenais pas d'où venait sa fureur, mais je ne pourrais jamais la tuer, et je le savais.

Elle recommença à incanter, une couleur que je ne connaissais pas à l'époque, un sort d'arcanes. Je fronçai les sourcils, nullement apeuré. Elle s'était reculée et était hors de portée. Je ne savais pas combien de temps durerait son incantation, mais je m'élançai vers elle, pour l'interrompre. Je n'étais plus qu'a un mètre lorsque qu'une orbe à la couleur violette déchira l'espace, puis explosa au niveau de mon torse, je fus projeté jusqu'aux cotés de Spade, qui buvait, sans s'en faire. Aussi étrange que celà puisse paraître, j'avais mal !

Je m'appuyai sur le torse, voir si j'étais cassé. Rien, pourtant j'avais mal. Je me levai et lui lançai, neutre " Et que me vaut tant de haine ?
- Le Bloody Sail, ce n'est pas moi. Le drake, j'ai fait ce que j'ai pu ! Orichalque !
- C'est pour quelques heures d'insultes que tu essayes de me tuer ? Je ricanai. Bon sang, ce n'est pas la première fois que j'insulte l'équipage ! Et jusque là tu n'as pas essayé de m'assassiner. Maintenant, réponds moi, tu en m'en veux réellement à mort, et je prends mon arme et l'un des derniers membres du Bloody Sail finira sa vie ici? Ou alors on va bouffer Dédédrago et Izalia, puis partir vers la Baie tuer une VRAIE raclure ? Je terminai presque sans voix, me tenant la cage thoracique.

Sifflant de rage, je rétorquais, acide.
-Je t'en veux à mort, mais je veux me venger des gobelins, alors allons à Baie-du-Butin, tuons les tous, puis nous aviserons.
-Eh bien, soit.Siffla-t-il, se tenant le torse.

Je ne pus retenir un sourire en le voyant comme ça. J'avais enfin trouvé un point faible très important. Mais je ne pouvais m'empêcher de m'en vouloir un peu...Ori, mon compagnon de combat et d'insultes...Je suis déjà moins sadique...Je contemplais Spade, puis le requin, se tortillant toujours.
-Sa tombe bien, j'ai trouvé un moyen de transport....
Je le poussa à l'eau sans difficulté, il n'essaya pas de me mordre, eyant déjà gouté à ma magie.
-Parfait, il est domestiqué.C'est moi qui conduit....

Je regardais Lisie et posa ma bouteille au sol.
"-Vous etes reelle? Leur demandais je.
-Autant que toi et ton alcool! Retorqua Ori.
-Tu nous prend pour des hallucinations? M'interrogea Lisie.
-J'ai eu peur de ne plus tenir l'alcool... Enfin bref, Lisie grille relache le requin il ne nous est pas utile, j'ai remis le Bloody sur pied, il n'est plus aussi rapide qu'avant mais il devrait suffire, enfin si on le retape encore un peu."
Nous partimes tous trois en direction du Bloody.

" Et la bouffe ? Je veux dire Iza' et l'autre ?" Lançai-je, quand nous montions dans le bâtiment. Lisie me fit remarquer agréablement que nous ferions le tour de l'île, que ce serait plus simple, et que j'étais un abruti fini. Je ne dis rien, et nous montâmes.

Spade avait retapé, donc, ce "Bloody Sail", et ça se voyait : Elle n'était pas à Jeun. Je n'osais pas descendre dans la cale, le pont me suffit. Les planches étaient posées sans aucune régularité, de travers, elles passaient dessus, une fois, puis dessous... Le pont était parsemé de trous. C'était du bois de qualité médiocre qui craquait sous nos pas. Il était cloué irrégulièrement, des têtes dépassant ça et là... Un endroit déconseillé aux enfants. Je montai au gouvernail, un gros couvercle de tonneau, qui sentait fortement le rhum, et commençai à hurler des ordres. Personne n'écouta, pour sûr. Finalement, la voile fût descendue, enfin, la voile : Des habits de gobelins, ou de gnomes, cousus entre-eux. Le mât était un tronc d'arbre, de grande taille, un peu tordu, et les voiles pendaient aux branches. Mais ça fonctionnait. Une seule chose vraiment correcte : Le pavillon. Notre drapeau resplendissait en haut du mât tel un œil sur un gâteau de gnomes. Le vent nous fit partir.

Je conduisais le navire, nostalgique du temps passé. Lisie, à l'avant, commença à entonner notre hymne : hissons nos couleurs, que nous reprîmes tous, bouteille de rhum à la main.

Yo ho sur l’heure
Hissons nos couleurs
Hissez ho, l’âme des pirates
Jamais ne mourra.
Yo ho quand sonne l’heure
Hissons nos couleurs.
Hissez ho, l’âme des pirates
Jamais ne mourra.

Je chantais de bon cœur, un étrange sentiment me fit tressaillir. Il s'apparentait à une sorte de joie, celle de naviguer à nouveau, aux cotés de mes compagnons, sans doutes. Mes années au fond de la mer m'avaient elles rendu mièvre ? Je ne sais pas. Je ne pense pas, j'ai toujours envie de manger Dededrago. Enfin, peut-être j'avais repris espoir, peut-être je pourrais éradiquer la race gobeline de la surface d'Azeroth! Perdu dans mes pensées, je n'avais pas vu la vache étendue sur le sable. Spade fit la remarque, à ma grande surprise. Enfin, elle parlait d'un Elekk rose, mais c'était pareil. Dédé était allongé, et trois crabes géants étaient autour de lui, cherchant sans doute à se nourrir. Nous nous approchâmes. Je hurlai:
" Laissez le moi ! C'est MA viande !!! " Puis je sautai du bateau suivis par Spade et Lisie. Les crabes se dégagèrent de Dédé, toutes pinces dehors, prêt à se battre pour le plat de bœuf.

Spade ne perdit pas de temps et lança son bouclier dans le tas. Il rebondit sur chacun des crabes, qui s'envolèrent chacun leurs tours à plusieurs mètres de Dédé. Ainsi, nous fûmes chacun avec notre crabe, à tuer. Lisie ne le fit pas attendre et commença à créer une boule de feu dans ses mains. Je détournai les yeux et fixai mon crabe. Il était gros, et rouge. Ses deux immenses pinces étaient braquées furieusement vers moi. Je dégainai mon arme, et regardai le crabe faire des cercles autour de moi. Il tournait, je pivotais, il continuait, moi aussi. Son petit jeu dura une bonne minute. Finalement je compris qu'il était sur la défensive, et il attendait mon assaut pour m'arracher un bras.

Je m'élançai avec souplesse vers lui, lame au clair, prêt à frapper à droite, sous sa carapace. Il anticipa mon attaque et s'enfouit sous son armure. Mon arme ricocha violemment contre la pierre qui lui sert de coquille, et mon bras partit vers l'arrière. Il se releva rapidement, et fit un balayage avec sa pince. Je sautai, ramenai mon sabre à moi, et l'abattit verticalement dans l'articulation de sa patte en même temps que je revenais vers le sol. Il émit un crissement désagréable, puis essaya de libérer son bras de ma lame. Il l'agita furieusement, aggravant sa blessure. Une épaisse mousse blanche s'en échappait, je souriais.

Il abandonna sa pince et tenta de me broyer la jambe avec l'autre. Je sautai en arrière, l'évitant, puis retirai mon arme de celle hors d'usage. Il chargea, sans doute avec l'énergie du désespoir. Je ricanai, puis sautai sur sa carapace. Il fit des rotations sur lui même, cherchant ou se trouvait son adversaire. Je me penchai légèrement vers l'avant, tenant ma lame des deux mains, puis la plantai rapidement vers ses yeux. Il vit le coup venir, un peu tard, et se rentra dans sa coquille, écrasant ma lame par la même occasion. Il ne bougeait pas, je ne savais pas s'il vivait encore. Je me dis que non, lorsque je vis le sable s'imbiber d'un liquide pâle. Je retirai ma lame de sa tête. Elle était tordue. Je soupirai, puis me tournai vers mes compagnons...

M'étant défoulée sur ma proie, c'est avec calme que je m'adressais à Orichalque.
-Eh bien, ta lame à souffert. Tiens, en voila une autre. Lançais-je en lui balançant une fine mais redoutable épée, sans lui adresser un regard.
Il souffla un bref merci et me tourna le dos.

De mon coté, je me tournais vers Spade qui pétait un câble parce que son crabe avait pété sa bouteille de Rhum.
-Bordel de merde de crustacé à la con !!!! Qui m'a foutu un crétin pareil ! Salow ! hurlai-t-elle en brandissant le goulot de sa bouteille cassée en deux.
Elle écumai de rage et envoya un puissant coup d'épée dans le crabe,si rageur qu'il transperça la coquille.

-Dédé ? Dédé !Murmurais-je en le secouant par ses épaules massives.
-Grmbl.....Grogna-t-il dans son sommeil
-Mais c'est qu'il grogne l'animal !

Je le giflais pour le réveiller...il ne bougea pas.Je me laissais tomber mollement à côté de lui...
-Revilgaz....nous arriverons...je sais pas dans quel état mais on sera là ....

Orichalque me fit simpatiquement remarquer que je causais toute seule."Crétin de mort-vivant"grognai-je, ce qui me valu un coup de pied sadique de sa part.
Je me relevais d'un bond, furieuse, un sifflement mauvais s'échappant de mes lèvres...
-Ah non ! Vous allez pas recommencez tous les deux !! Hurla Spade,toujours furieuse.
Houlà....

Je me réveillai trempée, allongée sur le sable bouillant d’une île parfaitement inconnue. Je recrachai le bon litre d’eau salée que j’avais au fond de la gorge en m’étouffant.
-« Bordel » M’écriai-je « J’suis où là ? »
Je me mis en position assise, et constata que ma chemise blanche de bretteur était imbibée et laissait transparaitre mon soutien-gorge. Je me relevai. Plantant mes pieds dans le sable, je constatai qu’il me manquait une de mes bottes.
-« Eh merde ! Elle est où elle ? »
Je regardais autour…Rien à faire elle avait dû couler lors de l’accident. Je fis quelques bas vers un coin d’ombre, dans ce qui semblait être une petite forêt près de la plage. A chacun de mes pas, ma botte droite, la seule encore là, couinait ; ce qui avait sérieusement le don de m’agacer. Énervée, je la déchaussai sans les mains en lançant un coup de pied vers l’avant. La bottes atterrit à une dizaine de mètres près des arbres. Je passai devant, j’arrivai ainsi près de la forêt et m’assis a l’ombre des arbres. Une petite faim me titillait l’estomac. Je n’avais plus rien susceptible de me couper la faim sur moi. Je levai les yeux vers le sommet du pseudo-palmier auquel j’étais adossée. Je souris en apercevant ce qui ressemblait à un fruit, à l’allure succulente. Je ne parvins pas à le décrocher en remuent l’arbre. C’était la goutte d’eau qui fît déborder le vase. Survoltée et à cran je dégainai et frappai incessamment l’arbre jusqu'à ce qu’il ne cède et ne s’écrase sur mon pied droit.
-« Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah » Hurlai-je.
Je tombai, au sol et peinai a extirper mon pied du dessous du tronc. Finalement j’y parvins. Je rampais jusqu’au fruit que j'avais décroché. Rampai à nouveau jusqu'à un arbre ou m’adosser. Où je pus enfin déguster le fruit de ma convoitise. Après quelques bouchées du fruit succulent, j’eus des bouffées de chaleur, je quittai alors mon bicorne, déboutonnai deux bouton de ma chemise quasi transparente, et nouai me cheveux derrière ma tête avec une feuille du palmier. Je me levai, et c’est là que je vis des flashs bleus comme des éclairs, puis j’entendis des bruits complètement surréalistes, j’avais des hallucinations. Je crus voir une barre de fer me foncer dessus, je me baissai pour esquiver, puis encore des flashs bleu.
-« Wooooow ! Eeeeeeeeeh ! » Dis-je, étonnée.
J’avais sans m’en rendre compte mangé un fruit hallucinogène. Maintenant je croyais être poursuivie par un Mammouth Laineux d’environ la taille d’un beau Galion. Je courais alors le long de la plage en hurlant.
-« A l’aide ! Y va m’bouffer ! Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah ! »

" Debout ! Sac à puces ! ! Hurlai-je à même l'oreille de Dédé. Rien, il dormait lourdement, ce con. Il fallait le réveiller, kit à utiliser les moyens les plus... sinistres. Je pris en main la lame que Lisie m'avait donnée. Je poussai Dédédrago du pied, le plaçant sur le ventre, en disant aux autres que je ne lui ferai rien de grave. Je m'assis impitoyablement sur son dos, en tailleur, et attrapai fermement sa queue de la main gauche. Ensuite, je commençai à découper juste les deux derniers centimètres, lentement. Quelques gouttes de sang perlaient sur ma lame. J'allais dire : "Beh merde, ça marche pas" lorsque soudain l'animal se réveilla en faisant une ruade sauvage qui m'éjecta. La queue n'était pas entièrement coupée, mais tout de même bien entaillée. Il hurla:
"Raaaaaaaaah !!! Orichalque !!! Abruti de mort vivant !".

Il me couru après quelques minutes. Je lui fis remarquer que le sang tachait le sable et qu'il ferait mieux de me laisser terminer. Il refusa fermement. Enfin, il était réveillé. Nous lui contions tranquillement nos "aventures", les dangereux crabes, le requin, Lisie... Lorsque une voix familière se fit entendre:
"Aidez moi !!! Aaaaaaaah ! Le rhino !!!"

C'était Izalia, qui courait le long de la forêt, toute seule. Je me passai la main sur le visage. Je crois que je ne fus pas le seul. Elle s'arrêta net en nous voyant.
"Revilgaz ! Haha ! Te voilà ! Je vais te tuer !" Hurla-t-elle en pointant Spade du doigt. Elle prit en main son sabre, et couru vers la paladine.

Ma tete me faisait mal...
Recapitulons cette journee...
J'ai cru avoir des hallucinations pendant un mois bientot, je me suis retrouve poursuivie pas un drake, embarque dans une tempete, perdu sur une ile deserte, je retrouve Ori et Lisie qui ne font que de se battre, des crabes nous ont attaque, ma bouteille a ete... brise... Dede a mis trois plombe a se reveiller et en plus il ronfle, maintenant il a degueulasse la plage et cri de douleur pour un p'tit bout et maintenant on me prenait pour un gobelin...
C'en etait trop... La je craque.
Je regardais Iza foncer droit sur moi en hurlant.
Elle fendit l'air avec son epee pour essaye de me tuer. J'attrapais ma lame et de ma main gauche bloqua son poignet avant de lui mettre un coup de boule dans le nez suivis d'un coup de genou dans l'estomac qui la fit tomber au sol. Je commencais a la frapper a terre alors que Ori, Lisie et Dede essayaient de m'arreter. Je mordis la queue de Dede, mis mon coude dans le visage de Lisie et ma lame dans la joue d'Ori tout en continuant de marteler de coup de pied la pauvre Iza.
Ori compris se qu'il se passait et articula comme il pu avec une epee dans la machoire
"Oh non... Spade est... sobre."

J’avais le nez en sang et un bel hématome de la taille d’un œuf d’autruche sur le front, également un de mes côtes me faisait très mal. Jamais je n’aurait crue ce rachitique Gobelin capable d’une tel force. « Etonnant » pensai-je. J’en vain a réfléchir un instant. Des flashes lumineux, des grondements surréalistes, un Mammouth Laineux sur une plage de sable chaud et maintenant un Gobelin qui me casse le nez et me brise une côte. Cette fois j’avais compris rien de tout sa ne pouvais être réel. Trop affaiblie par les chocs que je venais d subir je m’évanouie. Je me réveillais une heure plus tard environ et hurlait de douleur.
-« Aaaaaaaaaaaaaaah ! »
Ori, avait trouvé utile de versé une demi bouteille de whisky sur mes plais. Spade était retenue de force par Lisie et Dédé. Elle hurlait :
-« Ma bouteille ! Qu’elle crève ! J’veux ma bouteille ! Rendez-moi là ! »
Là je reconnaissais bien Spade. Ayant trop mal je saisie le reste de la bouteille et la vida cul-sec en guise d’antidouleur ; ce qui eu le don d’agacer encore plus Spade qui ne cessé d’hurlait :
-« Bande d’abruti ! Ma Bouteille ! Mon Whisky ! Au Vol ! ».
Enragée elle parvint a de défaire de ses « liens » et se rua vers la bouteille. Lorsqu’elle s’aperçue qu’elle était vide elle se rua a nouveau sur moi et commença a me frapper. Ori saisie la bouteille et assomma Spade avec, qui s'éccroula a terre.

" A table" Dis-je, devant la masse inerte qu'était devenue Spade.
J'avais un trou supplémentaire dans la joue. Un léger sifflement se faisait entendre à chacune de mes inspirations. Spade était étendue à mes pieds, des éclats de verre autour d'elle, et du sang coulant lentement sur son visage. Je ne la mangeai pas, finalement, la viande imbibée n'étant pas mon genre. Je la laissai aux soins des autres, et partis vers le "Bateau" à la recherche d'une boisson alcoolisée.

Je montai en vitesse sur le pont, et pris la décision d'aller dans la cale. Elle était dans un état tout aussi lamentable que le reste du navire. Des bouteilles étaient éparpillées au sol, vides. Des habits de gobelins colmataient les fuites dans la coque du bâtiment. Les planches de bois étaient aussi bien placées que sur le pont. Le pire étant que le bateau flottait ! Je fouillai dans la cave à la recherche de bouteilles remplies d'alcool. Rien.
J'allai lentement vers le fond, obscur. Mes yeux virent finalement des tonneaux. J'en ouvris un : vide, un second : vide. Diantre, avait-elle épuisé son stock de rhum ?

Je grognai, puis allai vers sa cabine. J'essayai d'ouvrir la porte. Elle était coincée, par l'humidité, je supposai. Je donnai un grand coup de pied dedans. Le bois à moitié pourri éclatai sous le coup, mais la porte ne s'ouvrit pas. Il y avait, par contre, un gros trou dedans. Je donnai plusieurs coups de pieds, afin d'y faire un trou dans lequel je puisse passer. Finalement je pus entrer. Sa cabine était aussi belle que le reste. Son lit était fait à partir d'un immense tonneau. Un drapeau de pirate était attaché au mur au dessus du lit. Je balayai la pièce du regard. Des bouteilles, des tonneaux... Du travail en perspective.

Toutes les bouteilles étaient vides. Je regardai dans les tonneaux, un à un...
"Enfin..." dis-je, lorsque je trouvai un tonneau avec du rhum dans le fond. Je pris plusieurs bouteilles vides, et les remplis. Puis je sortis du bateau avec huit bouteilles dans les bras. J'arrivai devant mes compagnons, et les lâchai. Elles tombèrent dans le sable, sans se briser...

Orichalque avait trouvé du rhum, étonnant qu'il en reste vu l'état de Spade.
Je me précipitai sur une bouteille et la vida entièrement. Je n'avais rien bu depuis un moment et même si ça n'égalais
pas mon alcool préféré, celui de la foire de Sombrelune, c'était délicieux.
La nuit tomba.
-Bon, dit Orichalque, je propose de partir sur le bateau en laissant Spade et Dédé ici, pour qu'il soit assez léger pour flotter.
-Et puis quoi encore ? Tout le monde montera ! répondis-je.
-Non, il sera trop lourd pour flotter !
-Alors tu resteras ici.
-Même pas en rêves !
-Si vous partez sans moi, je brûlerais le bateau. J'ai appris de quoi faire ça, dans ma formation de la magie élémentale.
-Grmbl... Je vais donc devoir te tuer...

Je buvais avec soulagement le liquide. Bon dieu ! Si je mourrais de soif, on me le paierai ! Je fermai les yeux avec délice et m'assis lentement par terre quand j'entendis les paroles d'Orichalque .

-Quoi !? Mais pour qui tu te prends ! Pas question de laisser Spade ou Dédé ici ! On aura besoin de tout le monde pour tuer Revilgaz et ses sbires !!
-Ah !!! Tu vois ? Dit Dédé avec des accents triomphants.
-Dans ce cas , je vais me voir dans l'obligation de vous occire tous les deux ...bien que cela pourrait être...regrettable. Lâcha Orichalque.
-Tu as essayer de me tuer une fois,Ori,et tu t'es retrouvé à terre en te tenant les côtes...ça pourrait recommencer. Chuchotai-je hargneusement, la voix pleine d'accents menaçants et meurtriers...
-Tssss, je t'avais blessée avant ! Mugit-il, piqué au vif.
Je ricanai.
-De toute façon, il faut remettre le bloody en état ou il coulera ...y'a du bois et des champs de coton sur ces îles....On à tous ce qui faut...

Je repris connaissance vers le soir, ils etaient entrain de se disputer sur le fait de m'abandonner avec Dede ou pas sur l'ile... Au moins j'aurais eu de la viande, plutot sympa. Je remarqua que j'etais saucissonné avec un baillon sur la bouche... Vue comme c'etait serré ce devait etre Dede qui m'avait attaché et le connaissant il ne m'avait pas fouillé...
Bingo j'avais toujours un couteau dans ma manche!
Je detachais mes liens pendant que les autres ne s'occupaient pas de moi. Mon nez me disait qu'il n'y avait plus d'alcool dans les quelques bouteille au sol.
Je pris mes armes et m'enfuis dans la foret...

Je les regardés se disputer, chacun avait sa solution, la seul qui semblait bien raisonnable n'en resté pas moins celle de Lisie. Je prit part a la discussion en m'exclamant:
-"Lisie à raison ! Aller au boulot tout l'monde, j'ai d'jà coupée un arbre a 100 mètre de là a peine !"
Comme omnubilé par les fruit hallucinogène que j'avait manger j'ajoutai
-"Et j'y ai trouvé des bons fruits !"
Orichalque n'avait pas l'air très d'accord et barbouillait dans sa barbe. Lisie était pleine d'entrain et Dédé avait cessé de se disputer avec Ori. Lisie s'exclama alors:
-"Parfait ! Il nous faut de quoi colmater les fuite et améliorer un peux l'étencheïté a l'avenir.
-Et à manger " Ajoutai-je.