SSSalutation, jeune pirate...
Je suis Orichalque...Mes amis m'appellent aussi Murloc whisperer, ou le mort vivant qui murmure à l'oreille des murlocs.
Mais je suis aussi l'As de trèfle du Bloody Sail.
Tout comme Spade, mon appellation as de trèfle a une signification!
mais...qu'est-ce donc! Vous vous en fichez...?
...les Murlocs ne pardonnent pas à ceux qui ne savent pas...
La faction Trèfle est celle des combattants du Bloody Sail, mais...pas seulement!
Abordages, canons, formation au combat, Hécatombe gobeline, c'est notre travail, ces mouvements sont dirigés par moi, Orichalque, bien sûr je ne suis pas seulement un combattant je suis aussi un érudit...Et le cartographe de la voile sanglante !
sans doute vous aimeriez connaitre mon histoire....
Qui a dit non?
...les Murlocs ne pardonnent pas à ceux qui ne savent pas...
Il y a quelques décennies, je me suis réveillé dans une crypte, tassé dans un cercueil, mon corps était parsemé d'éclats d'os, d'asticots grouillant sur les maintes plaies réparties sur mes lambeaux de chair en décomposition... Ma première pensée fût : "Qui suis-je ?"
En effet, je n'avais aucune idée de qui j'étais, mon nom, mon âge, ma famille, et de ce que j'étais...
Après plusieurs heures à tenter de me lever, de m'adapter à mon corps massacré, à enlever les vers coincés dans mes articulations, j'eus enfin la possibilité de me déplacer librement.
Ce nettoyage rapide terminé, bien qu'il me reste des termites coincées entre mes vertèbres, le dos étant inaccessible, je sortis de mon tombeau et j'eus la surprise de découvrir un village, plus ou moins vivant, d'autres reprouvés de mon espèce étaient ici!
Tout d'abord, je commençai à chercher des informations sur mon passé, ma race, mon histoire.
Mais où trouver tout ça ? La bibliothèque fût ma première et seule initiative.
Cachée dans les souterrains de la taverne des pendus, la bibliothèque de Brill regorgeait
d'une foule d'informations intéressantes sur Azeroth, l'histoire des reprouvés, Quel thalas,
les hauts elfes... Les années passées dans mon cercueil avaient détruit mes souvenirs, mais en aucun cas mes capacités de lecture...
Les jours passèrent, enfermé dans la bibliothèque je ne voyais même plus le temps s'écouler..
En fouillant une étagère poussiéreuse, je fis tomber un livre par terre, je le ramassai en le tenant par sa couverture de cuir, mais il se déchira, me laissant un bout de viande dans la main, sur lequel il était inscrit:
« L'Ørichalcum, ou l'art de mêler métal et être vivant. »
Le choc.
Quel beau mot ! Je ne suis ni métallique, ni vivant, mais je suis désormais Orichalque. Pourquoi avoir un nom avec une signification ? ...
Je repris mes lectures...
Après mûre réflexion, je fis une cruelle déduction : avant ma mort j'étais...soit un haut elfe, soit un humain, soit un troll sans corne. Mais qui m'a donc tué ? Qui a emplit mon corps de vers ? Qui m'a transpercé de part en part ???
Qui que ce soit...Je fis le serment de le tuer !
Cette conclusion me suffisait, je mis la cartographie enfin trouvée d'Azeroth dans mon sac et sortis de la bibliothèque.
En passant devant les écuries, j'achetai un cheval squelette, nommé Mort-au-vent avec l'argent pillé dans la crypte et partis de Brill à la recherche de puissance.
Au cours de mes voyages, je remplissais petit à petit mes cartes, acquérant ainsi une grande connaissance du monde. Après être sorti de Brill, je partis en bateau vers Oggrimar, la rencontre avec le gobelin devant lequel je passais, ingénieur en Zepellin, me remplit de dégout, je ne savais pas pourquoi à ce moment. Bien qu'ils soient exquis de l'intérieur, les gobelins sont laids, immondes, dégoutants, ce sont les démons plastiques de la déchéance de l'humanité...!
Trêve de baliverne, depuis Oggrimar, j'allai vers le sud, les Tarides, où l'effroyable température me fis sécher, puis aux les Milles Pointes, et enfin à Tanaris. En arrivant à Gadjetzan, je fûs dégouté de voir tant de gobelins, ces êtres grotesques qu'il est si rare de voir attachés au valeurs azérothiennes...
Le cœur empli d'une rage d'origine inconnue, n'écoutant que mes ventricules cardiaques, je donnai moult coups de cravache à mort-au-vent, le poussant sauvagement vers le sud du désert. Je bifurquai vers l'ouest sans savoir pourquoi. Après une longue marche j'entrai dans le cratère d'Un'goro, une terre inamicale, dangereuse, et peuplée d'être géants, de lézards d'une taille immense dont vous n'avez pas idée de la puissance des mâchoires... Me hâtant de trouver une autre sortie que dans la direction de Tanaris, je cherchai un moyen de quitter cette terre inhospitalière.
Je suivis un cours d'eau sur quelques dizaines de lieues, jusqu'à sa source. A ma grande surprise, cette source ressemblait étrangement à un serpent. Je suivis la direction dans laquelle ses yeux étaient orientés, puis, toujours surpris, j'aperçus une pente, cachée entre les arbres touffus. Je montai, au pas pour ne pas faire mourir d'épuisement mort-au-vent, bien que se soit déjà un squelette, et j'arrivai à...Silithus.
Silithus, c'est la première fois qu'un territoire aussi dangereux me fit un tel choc. La désolation régnait, les seules formes de vie étaient les immenses nuages d'insectes tournant autour de colossales termitières, les féroces serpents rampant entre les rochers et les scorpions au dard acéré camouflés dans le sable. Des tornades ravageaient le sol et aspirant les nuages sillonnaient les dunes de sable noir, des cranes de dinosaures semblables à Un'Goro étaient posées ici et là, prouvant qu'ici, ils ne régnaient plus en maitres.
J'étais tombé sous le charme fou de cette zone. Galopant entre les collines, pour la première fois depuis ma renaissance, j'étais...heureux. Mais entre deux dunes, arrivant à tout va sur mort-au-vent, j'eus la grande surprise de me trouver nez à nez avec un humanoïde. C'était un orc, il portait un uniforme violet, et était entouré d'une aura violette.
Ma monture se cabra violemment sous l'effet de la surprise, j'en perdis l'équilibre. Tout aussi stupéfait qu'elle, l'orc commença une longue incantation pour finalement lancer un rocher enflammé sur mon cheval squelette. Le choc fût violent. Je fus projeté quelques mètres en arrière, et mon cheval littéralement pulvérisé. Je m'évanouis dans ses morceaux d'os brisés.
Je me réveillai quelques temps plus tard, j'étais, à ma grande stupéfaction, dans un petit village, allongé dans un hamac. Au centre du village était posé un immense rocher rouge sang, ressemblant à une météorite, où d'autres orcs, elfes et trolls pratiquaient un étrange rituel. Une orque s'approcha de moi avec une besace, elle me l'offrit. Dedans il y avait un uniforme du même type que le leur, une dague, et une masse rouge. C'est là que je commençai mon entrainement, sous la tutelle des sectateurs du crépuscules. C'était un entrainement intensif, rigoureux et incroyablement épuisant. Durant la journée, j'apprenais l'art du combat, utilisant les zones d'ombre, et le camouflage. La nuit, je pratiquais des rituels, des sacrifices, et toutes ces choses qui firent de moi un sectateur du crépuscule. Les années passèrent en leur compagnie, me rendant chaque jour un peu plus puissant. Les premiers sectateurs du crépuscule ne parlaient pas l'orc, mais il en vint de nouveaux le pratiquant. C'est au Convent de l'ombre que je fis la connaissance de Lisie, Zahrok, Woodruff, Rikisa et les défunts Keras et Sheriam, désormais disparus. Zährok m'initia à l'ibrium, état spirituel dont il vous parlera. Un beau jour, je décidai de m'en aller parcourir le sud des Terres de l'est. Rentrant à Oggrimar en évitant particulièrement Gadjetzan, ville peuplée d'être ignobles avec l'argent pour seule valeur. De Durotar, je partis en Zepellin vers la Forêt de Srangleronce.
Arrivé au camp Grom gol, je partis directement en direction des bois profonds, après avoir fait le plein de nourriture, sachant que je ne reviendrai pas avant plusieurs semaines. Sans cheval, la route était difficile, mais j'avançais facilement, en tuant toutes les formes de vie s'opposant à moi. Draenei, humains, gnomes, nains, elfes de la nuit, elfes de sang, et Tauren, toutes ces nouvelles saveurs se s'ajoutèrent à mon palet... Au terme d'une longue traversée de cette forêt dense, j'atteignis enfin un village. Mais pas n'importe lequel, en entrant à l'intérieur, j'entendis un étrange bruit:
« RWL RWL RWL !!! »
Des êtres inconnus fondirent sur moi, n'écoutant que mon courage, je rétorquai :
« Rwanrwlwronwrce!!!! »
Sans savoir pourquoi, ils s'arrêtèrent. Je les observai alors, ils étaient de couleur vert-vif, étaient munis de crocs tranchants et de tentacules sur le dos. Ces adorables petites créatures étaient les murlocs
Je restai dans leur villages plusieurs semaines, développant de nouvelles capacités, visitant d'autres endroits sous marins, tuant et dévorant les visiteurs... Quelle période formidable ! Seules deux choses troublèrent ma paisible existence en ce lieu saint. Une nuit sans lune, un bruit de sabot me réveilla, je sortis de ma hutte, et je fis la rencontre de Arianhod, un cheval de guerre squelette violet, je pris la décision de l'adopter sans savoir à qui il était, et pourquoi il était là, c'est désormais mon compagnon de route et mon plus fidèle compagnon d'arme.
La semaine suivante, je jouais avec un bébé murloc, lorsque mon pied se prit dans une racine. Je chus sur un arbre, qui se révélait être un druide. Sa branche me traversa la tête, en passant par les joues. J'ai désormais un trou de part et d'autre de ma mâchoire, me permettant de respirer sans nez et la bouche fermée. Je tuai le druide, puis commençai a le dépecer. Une minute plus tard, une paladine arriva en courant dans le village.. . «Chouette, le dessert !» me dis-je, mais j'aperçus ensuite un autre paladin, en rut, courant derrière elle avec un air vicieux. Mes amis se jetèrent sur ce dernier et le dévorèrent. Sans savoir pourquoi, je tendis la main à cette jeune paladine, se révélant être Spade, et en fit mon compagnon d'arme. Je dis adieu à mes amis murloc et quittai le village. Nous allâmes vers le sud, jusqu'à un port, gardé par deux gobelins. J'approchai en tentant de les ignorer, lorsque que j'eus un flashback : pendant une seconde, je vis des gobelins me transperçant de part en part.
De retour sur Azeroth, j'émis l'hypothèse que j'avais été tué par ces ignobles créatures. Ivre de rage, je me lançai sur eux les pourfendant jusqu'au dernier. Je hais les gobelins, je les hais je les hais je les hais. Et je vais les tuer, jusqu'au...dernier... Spade étant du même avis que moi, je décidai de lui présenter Ibrium. Plusieurs semaines, voire plusieurs années passèrent, jusqu'au jour où Ibrium... s'effondra, trahi. Triste, je retournai au camp murloc, revoir mes amis. Arrivant là-bas, la terre était désormais morte, le village dévasté, recouvert des cadavres de mes amis. Une autre race de murloc était présente, ils étaient armés, noirs, remplis de haine, et corrompus par le fléau.
Sous le choc, je jurai de combattre désormais le fléau en l'honneur de mes amis morts. Plusieurs semaines d'errance passèrent, A la recherche des mes amis d'ibrium. Je retrouvai Spade, qui me fit découvrir Le Bloody Sail, et nous recherchâmes nos compagnons.
Désormais, nous sommes l'équipage du Bloody Sail, combattant le Fléau et les Gobelins. Je ne vis plus pour mon passé, je vis dans le présent:
Je suis Orichalque, et je suis un des quatre As du Bloody Sail.
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Sujet: Orichalque, le corsaire a la serpentine de jade! 
Sam 28 Fév - 0:11
